dimanche 22 septembre 2002

Sortie familiale à Véronne (26) (au dessus de Saillans)

Cette première année au cyclo club a été géniale. On a fait des exercices pour apprendre à réparer son “véhicule” mais aussi des sorties très variées. Ca pouvait aller des sorties hebdomadaires du samedi après-midi jusqu’aux sorties “interclub” pour la journée, comme par exemple la sortie à Véronne (26) près de Saillans, en VTT.

Pour commencer, nous nous étions donné RDV au Crédit Agricole à 7h30, puis, dans les environs de 8h00, en route dans le super monospace d’André avec, à l’avant : André, Michèle et Jeanne, et à l’arrière, Sébastien, Marianne, Loïc et moi. Sans oublier bien sûr “Kiri”, la mascotte (petite vache klaxon de Marianne) qui était écrasée entre deux vélos !
Une fois la “tribu” arrivée à Saillans, retrouvailles avec les personnes des autres clubs, puis pour commencer, une montée d’environ 1 kilomètre. A peine avions-nous fait 200 mètres, je déraille !!! Mais, avec un super moniteur comme André, les pannes sont vite réparées. Après, nous avons pris un petit chemin avec de la montée, de la montée et ... de la montée !!! C’était dur pour tout le monde. Heureusement que quelques descentes étaient là pour nous remonter le moral ! C’était une excellente journée, récompensée par un super repas, suivi d’une bataille d’eau et de quelques jeux. Pour finir, nous avons enfourché nos bicyclettes et nous sommes repartis vers le super monospace d’André. Où nous avons dormi jusqu’à Chabeuil...

Léa

Sur une idée du groupe VTT, le club a proposé une journée familiale regroupant sur un même site les activités « route », « VTT », « Muletier » et « pédestre ».
A cette occasion, le bureau a pris la décision d'offrir un buffet-lunch aux adhérents et aux bénévoles du Club Pédestre ayant participé à l'organisation de la Semaine Fédérale 2001.

Ce repas a constitué une conclusion festive à cette semaine fédérale et a permis de réunir tous les acteurs de cet évènement et leur famille, après les randonnées proposées.


Saillans 9 h
Départ des marcheurs, des vététistes, des "routiers" et des cyclos muletiers


"Trial" à la Chapelle Saint Christophe

Repas à Vérone

"Antoine le Fantôme" : pour savoir ce qui se passe à la fin du jeu envoyé un email, avec comme intitulé "Antoine le Fantôme", à l'adresse suivante : ccchabeuil@fr.st !


Chaises musicales

Roland a sorti son accordéon,
histoire de se remémorer les danses bretonnes de la SF de Quimper !!!

dimanche 8 septembre 2002

Les dieux en avaient décidé autrement

Préambule : le mont Aigoual, point culminant de notre parcours détient à lui seul quelques records : en moyenne, 2240mm de précipitations/an, 227 jours de brouillard, 2 jours/3 le vent y souffle de 60 à 250 km/h, le gel s'y maintient 4 à 5 mois et les températures ne dépassent guère, même en juillet, 14°.
Nous somme prévenus : les conditions météo ne seront pas les meilleures pour effectuer ce toboggan cévenol.

C'est à bord de notre arche, et sous un déluge, que nous quittons Anduze ce dimanche 8 septembre en fin d'après-midi avec la satisfaction d'avoir effectué une belle randonnée.

Rétrospective de 2 week-ends pour le moins humides mais riches en émotions.

Samedi 8 mai :
16 participants au départ d'Anduze pour l'Esperou via 10 cols et 2700 m de dénivelée.
Tout de suite, les routes s'élèvent ; je n'ai que peu de km dans les jambes, j'adopte alors très vite de très petits braquets, pour ne pas entamer mes forces. Le temps est couvert et les températures sont agréables pour rouler sur ces chemins escarpés, seuls le repas de midi et la pause-café viendront interrompre nos diverses ascensions. Aux environs de 18 h, nous terminons la montée (19 km) vers l'Esperou. Cette dernière difficulté est rendue plus douce par les paysages somptueux et nos causettes mais pourtant dieu que les premières pentes de ce mont Aigoual m'ont fait souffrir; je remercie Michelle de m'avoir ravitaillé.


Dimanche 9 mai :
le réveil se fait sous la pluie, nous attendons une éventuelle accalmie. Ne la voyant pas venir, nous décidons, après un repas de midi passé au gîte, de rejoindre Chabeuil directement et sur 4 roues.

On s'était dit rendez-vous dans 4 mois, même jour, même heure . . . (ou presque).

Samedi 7 septembre :
St-Jean-du-Gard, belle journée pour faire du vélo ! Nous sommes 10 à repartir à l 'assaut du Mont Aigoual, bien décidés à terminer cette fois-ci notre randonnée.
Les sentiers empruntés sentent bon le Midi, les paysages rocailleux et les garrigues rappellent le Roussillon ; d'autres diront que cela leur rappelle la Corse, bref c'est un enchantement.
Seules rencontres, celles de bergers, de leurs troupeaux de moutons et quelques chasseurs.
Pique-nique, puis passage obligé par le mont Aigoual où nous faisons une halte pour admirer le paysage.
La suite du parcours est une succession de bosses offrant des panoramas plus beaux les uns que les autres.
Col des Faisses et ses dernières pentes rudes, Col du Rey, puis Barre des Cévennes où nous faisons haltes, douches, repas pantagruélique au gîte puis dodo.

Dimanche 8 septembre :
après une bonne nuit de récupération (n'est-ce pas Denis ?) nous repartons sur ces routes tortueuses; les nuages nous suivent mais semblent nous épargner, nous faisons quelques arrêts pour regarder le paysage et immortaliser ces bons moments.
Il est bientôt midi, les premières gouttes apparaissent ; à la traversée de Malataverne, la météo nous pousse à nous abriter sous le petit auvent d'une salle des fêtes. Petite collation avant qu'une âme secourable nous offre le café pour nous réchauffer, il fait si bon à l'intérieur que seuls les chauffeurs repartiront chercher les véhicules.
En attendant le retour des plus courageux(ses), nous profitons de l'hospitalité hors normes de Denise (instit à la retraite, à rencontrer absolument si vous passez dans la région) et entamons des discussions de tous ordres : cyclo, tourisme mais aussi cuisine et chiffons.
Les voitures sont là. Il est temps à présent de partir, via Anduze pour valider notre parcours et boire un dernier café.

Florent Monzonis


Les recettes de Denise :

- Poisson aux bananes
- Ragout de lotte aux abricots
- Poulet des Caraïbes

Elles sont disponibles auprès de Brigitte Barneron.

lundi 12 août 2002

Col du Béal, Troisième

Le col du Béal, carte 73, pli 16, est en passe de devenir une légende dans le club. Nous écrivons ce matin les premières lignes du troisième acte.

Départ à 8h30 du camping de Courpière. C’est la dernière étape de notre randonnée mer-montagne reliant l’Océan au Massif Central. Le programme semble plutôt tranquille : 1000m de dénivellation pour 33 kilomètres. La météo n’est pas fameuse.
Nous partons lentement en direction du gîte FFCT d’Aubusson d’Auvergne. Ce sera notre dernier contrôle “en route”. Le tampon du gîte est disponible en libre service, dans la boîte à lettres de l’entrée. L’endroit est assez sinistre. Il pleut. Lors de notre précédent passage, il pleuvait aussi. Et le paysage avait sa gueule des mauvais jours. Une conclusion s’impose donc : il ne fait jamais beau dans ce pays.
Une équipe de vacanciers vient nous faire la conversation. Nous leur racontons sommairement notre voyage. Devant leur étonnement, nous nous demandons si nous avons à faire à des cyclos. Nous abandonnons sans regret les Quatre Vents. Voilà une petite descente. Nous nous en serions bien passés. C’est plutôt froid et il faudra regagner les mètres perdus.
Depuis huit étapes nous roulons en terrain plat ou vallonné. Nous avons perdu l’habitude des longues ascensions. Les retrouvailles sont un peu rudes. Le brouillard s’épaissit. Nous débouchons dans Augerolles. C’est fête au village. Le thème de la décoration est : cerf-volants et éoliennes. La rue que nous empruntons est grise et déserte. Notre souci, bien terre à terre, est de dénicher une boîte à lettres pour poster la carte contrôle “oblitérée” à Aubusson.
Nous arrivons sur la place principale. C’est le grand déballage. Acheteurs et brocanteurs sont là. La grisaille n’incite pas à flâner le long des étals. Trois jeunes vendeurs de jouets sont emmitouflés dans une couverture. On les envie presque. Brrr ! Michèle découvre enfin la poste.
La route monte, descend, monte. Le brouillard est de plus en plus épais. On ne voit rien. Impression désagréable de faire du home-trainer sur un vélo chargé de sacoches.
Nous arrivons dans les environs du Brugeron. Le brouillard est si dense que, seule la cloche de l’église sonnant en contre-bas, nous donne un point de repère. Constat : il reste 8 kilomètres jusqu’au col.
On pourrait rêver d’un temps plus sympathique pour le final de ce mer-montagne. Nous gagnons lentement de l’altitude. Et il me semble apercevoir un halo plus lumineux dans le sud. Nous allons peut-être sortir des nuages et terminer au soleil.
Mais non, cela se bouche à nouveau.
On pédale, on gagne des mètres, on grignote. Il n’y a que le bord de la route qui change dans cette monotonie. Tiens un petit air glacé vient nous réveiller. Cela indique que nous quittons le flanc de la montagne et arrivons à un espace dégagé. Peut-être le sommet ? C’est bien un col, mais pas celui du Béal ! Un panneau en contre-bas dans la prairie indique : Pas de la Croix, 1396m. Chouette, je sais où l’on est. Il reste un kilomètre. Et c’est plat.
Nous franchissons le Béal à midi et entrons nous aussi dans la légende. Surprise : on compte 4 panneaux de col. C’est sans doute la conséquence d’arrivées massives de cyclos. Cela permet de ne pas trop attendre pour la photo. Aujourd’hui, nous n’avons pas de problème. Une trouée dans la brume permet de voir le soleil et Pierre-sur-Haute.
Nous allons faire contrôler nos cartes de route et boire un café au Bar-Souvenirs. La tenancière “tire la tronche”. La journée ne sera pas favorable à la vente. Nous restons peu de temps à l’intérieur, car la descente promet d’être glaciale. De plus, pour voyager léger, nous avons fait l’impasse sur les gants, le bonnet et le collant.
Il fait effectivement très froid jusqu’à Chalmazel. Il faudra encore une bonne séance de pédalage pour nous réchauffer.

DD

dimanche 11 août 2002

Jeunes 2002 : Semaine Fédérale Quimper (du 4 au 11 Août) (participation de Jeanne, Marianne, Daniel et Sylvain)


Le journal local de Quimper

Daniel | Marianne | Céline | Emilie | Jean-René | Benoît | Sylvain | Jeanne
Des Jeunes Rhônalpains de la SF.


Benouet et son casque en fougères.

Avez-vous déjà fait du vélo à l'envers ?
Essayez, c'est trop fort !!!


Samuel... l'artiste !!!

Le défilé de clôture de la SF
:-) tri tri trii, tri tri tri tri tritritriii, holé !!! (-:

dimanche 4 août 2002

Jeunes 2002 : Trait d'Union reliant Crest à Quimper (participation de Jeanne, Marianne et Sylvain) Du Samedi 20 Juillet au Dimanche 4 Août 1330 km !


Samedi 20 : Arrivée des participants 40 jeunes et 12 encadrants, à Crest
Dimanche 21 : Défilé dans Crest. Crest (26) - Chalencon


Lundi 22 : Chalencon (07) - Le Puy en Velay
Mardi 23 : Le Puy en Velay (43) - Saint-Flour

La Bête du Gévaudan : sculptée par des pèlerins du Chemin de Saint Jacques de Compostelle
Mercredi 24 : Saint-Flour (15) - Aurillac
Jeudi 25 : Aurillac (15) - Ussel
Vendredi 26 : Ussel (19) - Guéret

Pause, près d'une fontaine
Samedi 27 : Guéret (23) - Lathus
Dimanche 28 : Lathus (87)- Poitiers

Pique-nique du midi
13 Jeunes et 3 encadrants rejoignent le groupe à Poitiers,
pour finir le Trait d'Union ensemble.


Sur les marches de la Mairie de Poitiers suite à une réception.
Lundi 29 : Planète Futuroscope
Mardi 30 : Repos : nettoyage des vélos
Mercredi 31 : Poitiers (86) - Vihiers
Jeudi 1er : Vihiers (49) - Derval
Vendredi 2 : Derval (44) - Vannes

Les Jeunes tamponnent leurs cartes de BCN et BPF,
devant l'œil attentif d'un grand connaisseur :
Daniel Ravel (ici, à droite de la photo)
Samedi 3 : Vannes (56) - Arzano
Dimanche 4 : Arzano (29) - Quimper

mardi 16 juillet 2002

Semaine Jeunes & Critérium National du Jeune Cyclotouriste Fruges (Pas de Calais) du 8 au 15 Juillet (participation de Jeanne, Marianne et Sylvain)

Marianne & Jeanne
Sylvain
Concours de brossage des dents

Cap Gris Nez Rhône-Alpes termine 3eme du Chalenge Interligues
(Foot, Volley, tir à la corde, tir à l'arc, fléchettes)
Rhône-Alpes avant le défilé de clôture de la Semaine Jeunes
Serge, le "coach" des jeunes de Rhône-Alpes est
vraiment très content des résultats des critériums !

Pour les chabeuillois :
Marianne : 30eme du critérium VTT | 2eme féminine
Jeanne : 4eme du critérium route | 1ere féminine
Sylvain : 1er du critérium route




lundi 15 juillet 2002

Lettre au président

Toi qui me parlais du col du Béal, eh bien je vais t'en donner des nouvelles : col à 1390 m d'altitude, dans le brouillard bien épais, en plein vent du nord, sous la pluie bien fine, avec un froid de canard (n'exagérons pas, il faisait quand même + 7°C), franchi 2 fois dans la journée ; voilà en quelques mots le résumé de la cyclo montagnarde.
WE galère et franchement humide !!!

Au départ de Feurs, soleil avec du vent et les nuages menaçant au loin. Au km 25, on se prend un gros nuage noir rempli de trombes d'eau ; heureusement,ça ne dure que 3 minutes. A 300m de là, la route est bien sèche. En continuant notre ascension sur le col de la Loge, on se perd dans le brouillard et sous la pluie un peu soutenue. A la descente, on finit par se mouiller complètement. Puis on regrimpe un autre col et on le descend, mais dans quelles conditions !
La DDE avait trouvé le moyen de regravillonner la route juste cette semaine : les quelques voitures qui passent n'allaient certainement pas chasser les 10 bons centimètres de graviers sur les côtés de la chaussée. Donc la descente a été maudite par de nombreux cyclos, et particulièrement par nous : il a fallu que je crève de la roue arrière dans ces fichus gravillons ! Dans le froid et sous la pluie (Florent frigorifié n'a pas réussi a installer la chambre neuve dans le pneu) ! Nous sommes ensuite arrivés à notre lieu d'hébergement distant de 5 km du parcours et bien sur il fallait encore grimper de 3 km.
Dimanche matin, il ne pleut pas, mais le ciel s'est bien déchargé pendant la nuit. Il fait bien humide et nous partons habillés avec les habits d'hiver (maillot manches longues, cuissard long). Dès le km 10, nous retrouvons le brouillard. Au km 23, je recrève de la même roue. Nous passons à Aubusson d'Auvergne (joli village fleuri sous le brouillard) mais de belles montées dans les forêts. On se reprend bien évidemment la pluie fine. On a l'impression de ne pas avancer dans ces montagnes et surtout au niveau du kilométrage : c'est déjà la galère. On arrive au pied du col du Béal, soudain j'ai une pensée pour toi ! Finalement ce n'est pas un col très difficile, sauf sur le plateau, en plein vent, sous la pluie et dans le froid, on a l'impression qu'il burle ! Il ne manque plus que la neige ! Nous redescendons à St Pierre où notre plateau repas est servi ; mais attention prudence en descente ! Ca ne freine pas et on n'y voit pas à 15 mètres !
Le repas nous est servi à l'abri dans une salle des fêtes où nous ne réussissons pas à nous réchauffer au bout d'une heure et après 2 cafés. De nombreux cyclos parlent de rentrer directement, par le plus court, c'est à dire 55 km environ et se refaire le col du Béal. Nous avons opté pour cette solution vu notre état de congélation. La remontée du col à froid a été dure à digérer. De retour dans la Loire, nous laissons la pluie et le brouillard sur les hauteurs du Puy de Dôme. La redescente sur Feurs fut appréciée malgré un fort vent du nord et les gros nuages qui menaçaient.
Bilan 209 km à 21,6 km/h. Une bonne douche dans la halle des sports nous a remotivé pour refaire la cyclo-montagnarde dans 2 ans et surtout, de le finir !

Sur ce, je ne suis pas dégouttée du vélo mais demain je m'achète un vêtement de pluie. Et j'en refais samedi prochain.
Si on ne se revoit pas, passez de bonnes vacances, bonne SF et roulez bien.

Florence

dimanche 14 juillet 2002

Périple sur piste cyclable

Ne pouvant aller à Feurs pour la cyclo-montagnarde des Monts du Forez pour le 14 juillet, je me retrouve dans le Var à la Londe à côté de Hyères les Palmiers. Je profite de ce séjour pour refaire une balade dans le massif des Maures, puisque ce pays a vu mes premiers exploits cyclos dans le début des années 90. Les alentours de Collobrières, de Notre-Dame des Anges et de Gonfaron (là où les ânes volent d’après une légende...) n’avaient plus de secret pour moi.

Au départ, mes amis chez qui je logeais pour ce séjour m’indiquent que l’ancienne voie ferrée a été transformée depuis peu en piste cyclable pour le plus grand bonheur des cyclos et rollers. Donc me voilà parti pour rallier le Col de Gratteloup puis le Col de Babaou pour rejoindre Collobrières et retour par Pierrefeu et Hyères.
Superbe piste cyclable, un vrai billard au début, tout en longeant la nationale puis s’écartant pour passer au milieu de la garrigue, sous les pins parasol. Parcours idyllique. Pur vrai bonheur. Surprise ! J’arrive à Bormes-les-Mimosas. Bon je poursuis, aucune indication pour Collobrières. Maintenant me voilà au Lavandou. Fin de piste. Celle-ci me laisse à mon propre sort au milieu d’une circulation toute estivale. Ceci permet tout de même d’admirer un magnifique olivier vieux de plus d’un millénaire au beau milieu d’un rond point mais toujours pas de direction Collobrières.
Me voilà bien perplexe, sans carte. Demi-tour direction Bormes. Là je me dis “échappe-toi de cette piste” sinon je retourne à Hyères. A la première intersection, à droite toute, et je commence à grimper au milieu des magnifiques villas de Bormes. Puis enfin un panneau Collobrières. Ca y est, j’y suis, au Col de Gratteloup. Puis poursuite vers le Col du Babaou pour la suite logique de ma rando.
Tout ceci pour vous faire part de ma réflexion sur les pistes cyclables qui sont un atout pour la sécurité et qui permettent de pratiquer notre loisir soit d’une façon familiale soit sportive en toute sécurité.
Mais cela me parut aussi comme un parcage des cyclos qui consiste à les canaliser afin de laisser l’exclusivité des voies principales à la circulation automobile. Dans ce cas précis je déplore que l’itinéraire que je m’étais fixé a été canalisé par une piste cyclable certes magnifique mais de laquelle je n’ai pas pu m’échapper vu le manque d’indications.
Le message que je voudrais vous faire passer c’est de prendre conscience de nos comportements, de respecter les règles de conduite et de sécurité lors de la pratique de notre activité. Afin que notre espace de loisir et de liberté soit préservé pour notre plus grand plaisir pour pouvoir continuer à aller là où bon nous semble.

Denis Barneron

PS : Je ne remets pas en cause la sécurité apportée par les pistes cyclables, bien au contraire. Mais leur conception semble faite plus pour satisfaire nos politiques en matière de sécurité que pour les usagers.

jeudi 4 juillet 2002

Un sérieux coup de pompe de cyclo Anecdote d’un certain jeudi de juillet

Groupe réduit à cinq ce jour-là, vacances obligent.
Départ de Lalevade sur une allure modérée, même un peu trop, mais nous nous mettons au diapason du plus faible, c’est comme cela le jeudi, et notre “ancien” ferme la marche en optant pour la moulinette, d’entrée.
Regards échangés entre Bernard et moi pour un doute sur la forme de notre compagnon.
Petite allure, Col de la Croix de Millet ; Valgorge ravitaillement en eau ; Loubaresse à 6 kilomètres, nouvel arrêt de notre ami à la fontaine, il vide son bidon intact et refait “le plein d’eau fraîche” comme il dit.
Quand il lève la tête pour admirer la montée qui aujourd’hui l’inquiète, son regard se porte sur nos deux femmes qui déjà gravissent les lacets de la pente surchauffée du Col de Meyrand.
Gros coup au moral, on l’entend dire : elles sont déjà là-haut !
C’est alors une succession d’arrêts, malgré nos encouragements à boire et manger, rien n’y fait, c’est le début de la galère. Je passe un virage et je regarde en arrière l’étendue des dégâts et nous nous posons bien des questions avec Bernard qui lui aussi s’inquiète. Tiendra-t-il ? Nous ne sommes pas encore en haut.
Enfin, la pancarte COL DE MEYRAND (1371m). L’heure du casse croûte est bienvenue... Petite faim de notre acteur qui nous propose la dernière sardine de la boîte, “la prochaine fois prend des Pilchards, c’est plus gros pour quatre” rétorque Bernard. Puis c’est la l...o...n...g...u...e histoire de “Pétrole Hann”. Notre bonhomme ne veut plus partir, couché dans l’herbe et à l’ombre d’un chêne. C’est tard et encore 40 kilomètres dont la Croix de Bauzon pour rentrer. Faux départ car à quelques kilomètres c’est la pause café.
Après l’avoir convaincu qu’un verre de rouge ne serait pas le bienvenu, café pour tout le monde.
Bien sucré, oui mais notre compagnon, bien fatigué, a oublié l’emballage ; il tourne ; il tourne la cuillère, on se décide quand même à lui dire qu’avec le papier, le sucre sera plus long à fondre.
Puis il entre en discussion avec des touristes prenant leur repas. Et une dame de dire “Je vous reconnais, c’est vous qui étiez arrêté le vélo à la main” et la réponse fut vite donnée “oui, je regardais l’heure à mon poignet”.
Éclats de rire...
Il faut quand même penser à regagner la voiture, et passer la Croix de Bauzon, dur, dur, changement de vélo avec Claudette, mais rien n’y fait... Enfin le col, sauvé ! Descente impeccable jusqu’à Lalevade. Grosse, chaude et dure journée.

Notre copain d’aventure se reconnaîtra et j’espère qu’il ne m’en voudra pas d’avoir relaté cette mémorable randonnée. Ce sont de bons souvenirs.

Alain

dimanche 2 juin 2002

Critérium du vieux cyclo Chabeuillois Dimanche 02 Juin 2002

Pour l’équipe n°14, cela ne se passe pas trop mal. Nous sommes déjà sur la deuxième boucle. Jean-Marc, pris d’une angoisse soudaine, me demande : “Y’a pas un délai à respecter par hasard ? “ J’extirpe la carte de route de ma sacoche, je la déplie, je lis : “Délai : 3 heures.” Il nous reste à peine trois quarts d’heure pour rentrer dans les temps. Nous sommes à 10 kilomètres de l’arrivée. Là, je sens que le lecteur se moque de nous. “10 bornes en trois quarts d’heures, facile”. D’habitude, oui. Mais aujourd’hui, il faut chercher notre route, trouver encore deux balises, s’arrêter au stop, mettre un pied par terre, relancer. Et il y en a des croisements dans la plaine de Chabeuil ! Photo n°3 : il faut noter ce qu’il y a écrit sur le panneau d’arrêt de bus. Jean-Marc fait une synthèse du texte et l’impasse sur les horaires.



Je mets le compteur en position chrono. Il reste 20 minutes pour rentrer dans les délais. Le parcours fait un crochet. La dernière balise sera sûrement ici. Non, rien. Nous repartons vers l’est pour un dernier crochet : on sent que les jeunes organisateurs connaissent toutes les ficelles du critérium. Si nous avions déjà trouvé la balise, nous pouvions rentrer directement à Chabeuil ! Mais là, obligés d’aller à “l’amandier”. On voit la balise, il reste 5 minutes. On sera en retard, c’est sûr. Comble de malchance, le vent du sud se lève et nous ralentit. Un dernier arrêt au stop à 20 mètres de l’arrivée. Et aucun contrôleur pour nous regarder mettre pied à terre ! Nous avons seulement 5 minutes de retard.

Mais le critérium n’est pas encore terminé : il faut subir le test mécanique et les jeux cyclos. Si la partie mécanique est facile, reconnaître des outils cyclistes de réparation, le gymkhana donnera des sueurs froides à quelques-uns. Essayez-donc pour voir ! Rouler épaule contre épaule avec une carte routière entre les deux équipiers.














Facile à expliquer, très dur à réaliser. 13 heures
. Soulagement
pour les jeunes organisateurs, toutes les équipes sont rentrées. 13 heures 30, repas dans la cour, sous les marabouts pour les participants ; dans le local du club pour le staff organisateur.











Repas de travail pour eu
x : il faut retrancher, additionner les points obtenus par les équipes et établir un classement.











15 heures : les jeunes apparaissent. L’angoisse est insoutenable chez les adultes. Lecture des résultats. Il y avait 16 catégories, donc chaque équipe termine première de la sienne. Au hasard : une équipe termine première dans la catégorie comportant “le plus de Jean-Pierre” : deux dans la même ! Autre catégorie : la “Dream Team” : Villefranche gagne, et de loin ! Chaque équipe est récompensée.




Les jeunes disparaissent quelques instants. Ils reviennent en cortège, portant avec précaution un gros paquet emballé dans une nappe blanche.

Etonnement dans l’assistance. “Qu’est-ce-que c’est ? ” Silence. Ils posent la chose verticalement sur le sol. Temps mort. Suspense. Jeanne et Benoît tirent sur la nappe : “Wouaouh” Tout le monde crie et applaudit à la vue de ces quatre trophées. Je suis sûr qu’aucun club n’a jamais reçu de coupes de ce gabarit-là. Imaginez un peu : cinq coupes traditionnelles empilées les unes sur les autres, une assiette de camping servant de socle stabilisateur, le tout maintenu par une tige filetée. Plus kitsch et plus encombrant, on ne fait pas, mais quelle rigolade ! Et n’y aurait-il pas un petit message ironique de la part des jeunes là-dedans ?
Ces trophées sont remis solennellement aux lauréats des catégories “phares”.






Une bonne journée ? A coup sûr, puisque même les équipes venues de loin tardaient à partir.
Deux certitudes : beaucoup de travail de préparation, une organisation au top.
Une question : Y aura-t-il une nouvelle édition ? Sous quelle forme ?

André Peyron, Cyclo Club Chabeuillois. (texte et photos)


Les organisateurs
André Peyron et Jean-Marc Debare

dimanche 12 mai 2002

Cyclo-découverte de Saou

Animées par Nicole Astol ou Denis Barneron, les cyclo-découvertes ont attiré quelques cyclos Chabeuillois pour découvrir les curiosités des différents coins de la Drôme et de l'Ardèche (vallée de l'Ibie, la Valdaine, vallées du Roubion et du Jabron, la montagne de l'Aup).

Au départ de Saou, Denis nous fait enfin découvrir ce qu'est le synclinal de la forêt de Saou (on en entend parler depuis la dernière SF !!!). Eh bien, vu sur une photo, qu'il est sympathique ! Après les quelques explications , nous enfourchons notre bicyclette pour grimper au vieux village de Soyans ; Claudette, originaire de cette commune, est fière de nous montrer son école et les chemins de traverse qu'elle empruntait étant plus jeune !!

Nous laissons le vélo au village et montons à pied jusqu'à la chapelle pour découvrir une superbe vue sur le Roubion. Les montées et descentes d'escaliers me sont difficiles avec mes cales Look.
En descendant du village, nous nous arrêtons dans une chèvrerie. Comme des enfants, nous caressons les chèvres et nous goûtons les picodons à tous les états de fermentation. Est-ce bien utile de vous faire sentir notre haleine ?

Après avoir acheté nos tommes (qui restent toute la journée dans nos sacoches et au soleil), nous filons sur Pont-de-Barret (église à voir), puis vers Salettes et Châteauneuf-de-Mazenc. Nous visitons cette belle cité médiévale toute en pierre avec un panorama sur la vallée du Rhône.

Puis nous repartons, direction Poët-Laval. Vous connaissez le vieux village ? En tous cas, certains s'en souviennent. A l'heure du pastis, nous grimpons la côte pas piquée des vers. Toutefois, nous apprécions le charme de ce village en pierre et la vue magnifique. Nous allons jusque sur les bords du Jabron à Dieulefit pour caler nos estomacs.
Après nous être repus, une crevaison pour Claudette et un demi-tour de Robert pour retrouver ses gants, nous montons à Comps. Arrivés à l'église, Claudette et moi nous allongeons dans l'herbe pour une mini sieste (nous n'avons pas encore récupéré de la sortie du Mont Aigoual) pendant que Denis continue les explications.

Nous continuons vers Vesc, Crupies, et Bourdeaux et rentrons sur Saou (avec une crevaison pour Eliane).

Cette journée fut fort agréable, très instructive et appréciée de tous. Pour ma part, j'ai découvert les villages traversés dans leur profondeur et leur histoire. Alors venez partager de telles journées et découvrir notre belle région tout en roulant !

Florence

dimanche 31 mars 2002

Pâques en Provence 2002 à Digne-les-Bains

La cour de la gare de Crest est en effervescence : des voyageurs aux vêtements bariolés se rassemblent sous l’horloge. Les flashes crépitent. Les conversations roulent beaucoup autour de trains, comme il se doit dans une gare ! Mais, là, c’est celui que devront maintenir deux équipes de cyclotouristes durant une douzaine d’heures en direction de Digne-les-Bains. L’une est composée de six adultes : elle va effectuer une “Trace Vélocio”. La deuxième est forte de quatre équipiers : trois jeunes, Sylvain, Marianne, Jeanne, et André, le capitaine. L’âge du capitaine ? Top secret ! Cette équipe-là participe à une Fléchette Vélocio. Programme simple : nous devons rouler douze heures en parcourant au moins 150 kilomètres. L’itinéraire envisagé en fait environ 200 pour une dénivellation de plus de 2000 mètres ... Sur ce type de tracé, l’horaire est difficile à établir.

A Divajeu, le jour se lève. L’équipe de la Fléchette assure le train : je suis rassuré. Ma crainte était un départ canon. Mais là, c’est bon, l’équipe de la Trace reste prudemment dans les roues. Au tout nouveau Col de Lunel, les jeunes Chabeuillois passent groupés en tête. Petit arrêt à Saou : les “traceurs” nous doublent à toute allure et disparaissent dans les longues lignes droites vallonnées qui suivent. Nous effectuons la jonction avec l’équipe passablement éparpillée à Bourdeau. Les adultes chabeuillois s’arrêtent pour un regroupement. Nous abordons la deuxième ascension : Crupies, Bouvières ... Nous sommes un peu en avance sur le planning : petite pause casse-croûte. Dans la dernière partie du Col de la Sausse, nous pensions apercevoir l’autre équipe : rien ! Nous ne la reverrons que ce soir, au camping.

Le col est franchi dans la foulée : Sylvain est ravi, c’est une première pour lui. Première aussi la descente des Gorges de Trente Pas, mais expresse ! Le 2ème contrôle est prévu à St-Ferréol. Cinq cyclos sont sur le pas de la porte et s’apprêtent à partir. Facile d’obtenir le tampon, il est en libre service sur la table de la cuisine ! Nous repartons avec les cyclos de Feurs dans la roue, nous roulons un peu vite à mon goût. La pause déjeuner sera à Sainte-Jalle : nous y serons débarrassés d’une portion de Nationale impossible à éviter. Les cyclos de Feurs restent à une centaine de mètres en arrière. Règle élémentaire de sécurité dont devraient s’inspirer nos camarades de club !

Nous prenons d’assaut le Col de Peyruergue par un long faux plat, la remise en route est un peu laborieuse. La notion de “capitaine de route” devient de plus en plus floue : chaque équipier ou équipière assure les relais efficacement. Une vraie équipe, quoi ! Du sommet du col, on voit le beau village de St-Auban-sur-Ouvèze. Un petit quart d’heure et nous y sommes. Mais qui voilà en bas, sur la route qui vient du Buis ? L’équipe de Feurs toujours remarquablement groupée : ils ne participent ni à une Flèche, ni à une Trace : ils font du tourisme ... mais pour eux, hier, le compteur a atteint 245 kilomètres !





Jonction dans la grimpée du Col d’Aulan. Au sommet, le Ventoux apparaît. Nous avons toujours une demi-heure d’avance, nous serons au contrôle de Montbrun avant midi.









Dans les gorges du Toulourenc, une voiture nous dépasse : petit coup de klaxon, immatriculation 93 : cela sent le contrôle secret ! Effectivement, à l’entrée de Montbrun, Suzanne et Georges Lepertel nous attendent au bord de la route. C’est amusant : il nous semble les connaître depuis toujours, pourtant, c’est seulement la troisième fois que nous les rencontrons. Ils nous donnent des nouvelles de la trace chabeuilloise.





Nous sommes à mi-parcours, nous prenons la direction de Ferrassière. Il est l’heure de trouver un coin pour le repas de midi, le cahier des charges spécifie que l’on devra pouvoir contempler le Ventoux et le village de Montbrun, et être à l’abri du vent du sud. Finalement, après un kilomètre d’ascension, nous privilégions l’abri car il ne fait pas très chaud !


Après 40 minutes d’arrêt, le départ est un peu poussif, la route qui conduit au Plateau d’Albion est raide. Le vent du midi a grimpé sur l’échelle Beaufort et gêne notre progression. Le “plateau” est très vallonné, il convient de bien gérer notre allure et de ne pas nous laisser emporter par l’enthousiasme dans les descentes ! Relais, et encore relais ... Tiens, un changement de revêtement ? Nous arrivons dans les Alpes de Haute Provence. Un coup d’oeil sur la carte pour nous situer parfaitement. Le paysage est un peu gris, il n’y a pas encore de fleurs. Nous roulons à presque 1000 mètres d’altitude : le printemps n’est pas encore monté jusque là. Heureusement une caravane de cyclos hollandais met une touche de couleur grâce à des sacoches étonnamment colorées.

Revest-du-Bion, Banon. Revoilà la circulation automobile ... Aux portes de Forcalquier, les cyclos de Feurs nous rejoignent. La circulation devient pénible à supporter. Nous perdons notre route dans le village de la Brillane. Un peu de portage dans la rue des Escaliers et nous retrouvons notre itinéraire. La traversée de la vallée de la Durance est désagréable et dangereuse : route étroite et forte circulation. Nous n’avions pas le choix.






Heureusement, après, c’est l’accès à une route paradisiaque : nous rejoignons la superbe voie matérialisée par deux traits noirs que j’avais repérée sur la Michelin. C’est plat, en lisière de forêt. Pas une voiture. Si la chaussée était plus large, nous pourrions rouler à quatre de front !





L’équipe progresse à 20 - 22 km/h, l’objectif est visible : nous l’apercevons au bout de la vallée, au pied du col. Nous avons une vingtaine de minutes d’avance sur l’horaire. Tout à coup, j’ai faim. Je voudrais tenir jusqu’au contrôle de la Bégude-Blanche dans trois kilomètres. Mais non, ce n’est pas possible, il faut que je mange ! Je fouille fébrilement dans ma sacoche de guidon, et j’en sors quelque chose de mieux qu’une pépite d’or : un tube de crème de marrons !

Avant d’aller faire tamponner les cartes, toute l’équipe calme une grosse faim générale. Il est 17h 30. La Bégude était le terme prévu de la Fléchette du Cyclo-Club-Chabeuillois.
192 km, il nous en reste 8 pour atteindre le camping. Nous roulons maintenant sur une route plus importante : je compte maintenant les kilomètres, non pas à cause de la fatigue mais à cause des voitures. Camping la Célestine : 17h 51 et 200km tout rond ! Très rapide concertation, il reste 9 minutes, de quoi atteindre le village suivant... mais il y a les “bagnoles” : le choix est vite fait : nous préférons terminer sur une bonne impression.
Et le lendemain, à Digne, l’Audax Club annonce le meilleur kilométrage : 203 kilomètres.
Un peu de regret certes, mais nous avons déjà la coupe de l’année dernière ... A chacun son tour !




André Peyron