lundi 15 juillet 2002

Lettre au président

Toi qui me parlais du col du Béal, eh bien je vais t'en donner des nouvelles : col à 1390 m d'altitude, dans le brouillard bien épais, en plein vent du nord, sous la pluie bien fine, avec un froid de canard (n'exagérons pas, il faisait quand même + 7°C), franchi 2 fois dans la journée ; voilà en quelques mots le résumé de la cyclo montagnarde.
WE galère et franchement humide !!!

Au départ de Feurs, soleil avec du vent et les nuages menaçant au loin. Au km 25, on se prend un gros nuage noir rempli de trombes d'eau ; heureusement,ça ne dure que 3 minutes. A 300m de là, la route est bien sèche. En continuant notre ascension sur le col de la Loge, on se perd dans le brouillard et sous la pluie un peu soutenue. A la descente, on finit par se mouiller complètement. Puis on regrimpe un autre col et on le descend, mais dans quelles conditions !
La DDE avait trouvé le moyen de regravillonner la route juste cette semaine : les quelques voitures qui passent n'allaient certainement pas chasser les 10 bons centimètres de graviers sur les côtés de la chaussée. Donc la descente a été maudite par de nombreux cyclos, et particulièrement par nous : il a fallu que je crève de la roue arrière dans ces fichus gravillons ! Dans le froid et sous la pluie (Florent frigorifié n'a pas réussi a installer la chambre neuve dans le pneu) ! Nous sommes ensuite arrivés à notre lieu d'hébergement distant de 5 km du parcours et bien sur il fallait encore grimper de 3 km.
Dimanche matin, il ne pleut pas, mais le ciel s'est bien déchargé pendant la nuit. Il fait bien humide et nous partons habillés avec les habits d'hiver (maillot manches longues, cuissard long). Dès le km 10, nous retrouvons le brouillard. Au km 23, je recrève de la même roue. Nous passons à Aubusson d'Auvergne (joli village fleuri sous le brouillard) mais de belles montées dans les forêts. On se reprend bien évidemment la pluie fine. On a l'impression de ne pas avancer dans ces montagnes et surtout au niveau du kilométrage : c'est déjà la galère. On arrive au pied du col du Béal, soudain j'ai une pensée pour toi ! Finalement ce n'est pas un col très difficile, sauf sur le plateau, en plein vent, sous la pluie et dans le froid, on a l'impression qu'il burle ! Il ne manque plus que la neige ! Nous redescendons à St Pierre où notre plateau repas est servi ; mais attention prudence en descente ! Ca ne freine pas et on n'y voit pas à 15 mètres !
Le repas nous est servi à l'abri dans une salle des fêtes où nous ne réussissons pas à nous réchauffer au bout d'une heure et après 2 cafés. De nombreux cyclos parlent de rentrer directement, par le plus court, c'est à dire 55 km environ et se refaire le col du Béal. Nous avons opté pour cette solution vu notre état de congélation. La remontée du col à froid a été dure à digérer. De retour dans la Loire, nous laissons la pluie et le brouillard sur les hauteurs du Puy de Dôme. La redescente sur Feurs fut appréciée malgré un fort vent du nord et les gros nuages qui menaçaient.
Bilan 209 km à 21,6 km/h. Une bonne douche dans la halle des sports nous a remotivé pour refaire la cyclo-montagnarde dans 2 ans et surtout, de le finir !

Sur ce, je ne suis pas dégouttée du vélo mais demain je m'achète un vêtement de pluie. Et j'en refais samedi prochain.
Si on ne se revoit pas, passez de bonnes vacances, bonne SF et roulez bien.

Florence

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