mardi 16 juillet 2002

Semaine Jeunes & Critérium National du Jeune Cyclotouriste Fruges (Pas de Calais) du 8 au 15 Juillet (participation de Jeanne, Marianne et Sylvain)

Marianne & Jeanne
Sylvain
Concours de brossage des dents

Cap Gris Nez Rhône-Alpes termine 3eme du Chalenge Interligues
(Foot, Volley, tir à la corde, tir à l'arc, fléchettes)
Rhône-Alpes avant le défilé de clôture de la Semaine Jeunes
Serge, le "coach" des jeunes de Rhône-Alpes est
vraiment très content des résultats des critériums !

Pour les chabeuillois :
Marianne : 30eme du critérium VTT | 2eme féminine
Jeanne : 4eme du critérium route | 1ere féminine
Sylvain : 1er du critérium route




lundi 15 juillet 2002

Lettre au président

Toi qui me parlais du col du Béal, eh bien je vais t'en donner des nouvelles : col à 1390 m d'altitude, dans le brouillard bien épais, en plein vent du nord, sous la pluie bien fine, avec un froid de canard (n'exagérons pas, il faisait quand même + 7°C), franchi 2 fois dans la journée ; voilà en quelques mots le résumé de la cyclo montagnarde.
WE galère et franchement humide !!!

Au départ de Feurs, soleil avec du vent et les nuages menaçant au loin. Au km 25, on se prend un gros nuage noir rempli de trombes d'eau ; heureusement,ça ne dure que 3 minutes. A 300m de là, la route est bien sèche. En continuant notre ascension sur le col de la Loge, on se perd dans le brouillard et sous la pluie un peu soutenue. A la descente, on finit par se mouiller complètement. Puis on regrimpe un autre col et on le descend, mais dans quelles conditions !
La DDE avait trouvé le moyen de regravillonner la route juste cette semaine : les quelques voitures qui passent n'allaient certainement pas chasser les 10 bons centimètres de graviers sur les côtés de la chaussée. Donc la descente a été maudite par de nombreux cyclos, et particulièrement par nous : il a fallu que je crève de la roue arrière dans ces fichus gravillons ! Dans le froid et sous la pluie (Florent frigorifié n'a pas réussi a installer la chambre neuve dans le pneu) ! Nous sommes ensuite arrivés à notre lieu d'hébergement distant de 5 km du parcours et bien sur il fallait encore grimper de 3 km.
Dimanche matin, il ne pleut pas, mais le ciel s'est bien déchargé pendant la nuit. Il fait bien humide et nous partons habillés avec les habits d'hiver (maillot manches longues, cuissard long). Dès le km 10, nous retrouvons le brouillard. Au km 23, je recrève de la même roue. Nous passons à Aubusson d'Auvergne (joli village fleuri sous le brouillard) mais de belles montées dans les forêts. On se reprend bien évidemment la pluie fine. On a l'impression de ne pas avancer dans ces montagnes et surtout au niveau du kilométrage : c'est déjà la galère. On arrive au pied du col du Béal, soudain j'ai une pensée pour toi ! Finalement ce n'est pas un col très difficile, sauf sur le plateau, en plein vent, sous la pluie et dans le froid, on a l'impression qu'il burle ! Il ne manque plus que la neige ! Nous redescendons à St Pierre où notre plateau repas est servi ; mais attention prudence en descente ! Ca ne freine pas et on n'y voit pas à 15 mètres !
Le repas nous est servi à l'abri dans une salle des fêtes où nous ne réussissons pas à nous réchauffer au bout d'une heure et après 2 cafés. De nombreux cyclos parlent de rentrer directement, par le plus court, c'est à dire 55 km environ et se refaire le col du Béal. Nous avons opté pour cette solution vu notre état de congélation. La remontée du col à froid a été dure à digérer. De retour dans la Loire, nous laissons la pluie et le brouillard sur les hauteurs du Puy de Dôme. La redescente sur Feurs fut appréciée malgré un fort vent du nord et les gros nuages qui menaçaient.
Bilan 209 km à 21,6 km/h. Une bonne douche dans la halle des sports nous a remotivé pour refaire la cyclo-montagnarde dans 2 ans et surtout, de le finir !

Sur ce, je ne suis pas dégouttée du vélo mais demain je m'achète un vêtement de pluie. Et j'en refais samedi prochain.
Si on ne se revoit pas, passez de bonnes vacances, bonne SF et roulez bien.

Florence

dimanche 14 juillet 2002

Périple sur piste cyclable

Ne pouvant aller à Feurs pour la cyclo-montagnarde des Monts du Forez pour le 14 juillet, je me retrouve dans le Var à la Londe à côté de Hyères les Palmiers. Je profite de ce séjour pour refaire une balade dans le massif des Maures, puisque ce pays a vu mes premiers exploits cyclos dans le début des années 90. Les alentours de Collobrières, de Notre-Dame des Anges et de Gonfaron (là où les ânes volent d’après une légende...) n’avaient plus de secret pour moi.

Au départ, mes amis chez qui je logeais pour ce séjour m’indiquent que l’ancienne voie ferrée a été transformée depuis peu en piste cyclable pour le plus grand bonheur des cyclos et rollers. Donc me voilà parti pour rallier le Col de Gratteloup puis le Col de Babaou pour rejoindre Collobrières et retour par Pierrefeu et Hyères.
Superbe piste cyclable, un vrai billard au début, tout en longeant la nationale puis s’écartant pour passer au milieu de la garrigue, sous les pins parasol. Parcours idyllique. Pur vrai bonheur. Surprise ! J’arrive à Bormes-les-Mimosas. Bon je poursuis, aucune indication pour Collobrières. Maintenant me voilà au Lavandou. Fin de piste. Celle-ci me laisse à mon propre sort au milieu d’une circulation toute estivale. Ceci permet tout de même d’admirer un magnifique olivier vieux de plus d’un millénaire au beau milieu d’un rond point mais toujours pas de direction Collobrières.
Me voilà bien perplexe, sans carte. Demi-tour direction Bormes. Là je me dis “échappe-toi de cette piste” sinon je retourne à Hyères. A la première intersection, à droite toute, et je commence à grimper au milieu des magnifiques villas de Bormes. Puis enfin un panneau Collobrières. Ca y est, j’y suis, au Col de Gratteloup. Puis poursuite vers le Col du Babaou pour la suite logique de ma rando.
Tout ceci pour vous faire part de ma réflexion sur les pistes cyclables qui sont un atout pour la sécurité et qui permettent de pratiquer notre loisir soit d’une façon familiale soit sportive en toute sécurité.
Mais cela me parut aussi comme un parcage des cyclos qui consiste à les canaliser afin de laisser l’exclusivité des voies principales à la circulation automobile. Dans ce cas précis je déplore que l’itinéraire que je m’étais fixé a été canalisé par une piste cyclable certes magnifique mais de laquelle je n’ai pas pu m’échapper vu le manque d’indications.
Le message que je voudrais vous faire passer c’est de prendre conscience de nos comportements, de respecter les règles de conduite et de sécurité lors de la pratique de notre activité. Afin que notre espace de loisir et de liberté soit préservé pour notre plus grand plaisir pour pouvoir continuer à aller là où bon nous semble.

Denis Barneron

PS : Je ne remets pas en cause la sécurité apportée par les pistes cyclables, bien au contraire. Mais leur conception semble faite plus pour satisfaire nos politiques en matière de sécurité que pour les usagers.

jeudi 4 juillet 2002

Un sérieux coup de pompe de cyclo Anecdote d’un certain jeudi de juillet

Groupe réduit à cinq ce jour-là, vacances obligent.
Départ de Lalevade sur une allure modérée, même un peu trop, mais nous nous mettons au diapason du plus faible, c’est comme cela le jeudi, et notre “ancien” ferme la marche en optant pour la moulinette, d’entrée.
Regards échangés entre Bernard et moi pour un doute sur la forme de notre compagnon.
Petite allure, Col de la Croix de Millet ; Valgorge ravitaillement en eau ; Loubaresse à 6 kilomètres, nouvel arrêt de notre ami à la fontaine, il vide son bidon intact et refait “le plein d’eau fraîche” comme il dit.
Quand il lève la tête pour admirer la montée qui aujourd’hui l’inquiète, son regard se porte sur nos deux femmes qui déjà gravissent les lacets de la pente surchauffée du Col de Meyrand.
Gros coup au moral, on l’entend dire : elles sont déjà là-haut !
C’est alors une succession d’arrêts, malgré nos encouragements à boire et manger, rien n’y fait, c’est le début de la galère. Je passe un virage et je regarde en arrière l’étendue des dégâts et nous nous posons bien des questions avec Bernard qui lui aussi s’inquiète. Tiendra-t-il ? Nous ne sommes pas encore en haut.
Enfin, la pancarte COL DE MEYRAND (1371m). L’heure du casse croûte est bienvenue... Petite faim de notre acteur qui nous propose la dernière sardine de la boîte, “la prochaine fois prend des Pilchards, c’est plus gros pour quatre” rétorque Bernard. Puis c’est la l...o...n...g...u...e histoire de “Pétrole Hann”. Notre bonhomme ne veut plus partir, couché dans l’herbe et à l’ombre d’un chêne. C’est tard et encore 40 kilomètres dont la Croix de Bauzon pour rentrer. Faux départ car à quelques kilomètres c’est la pause café.
Après l’avoir convaincu qu’un verre de rouge ne serait pas le bienvenu, café pour tout le monde.
Bien sucré, oui mais notre compagnon, bien fatigué, a oublié l’emballage ; il tourne ; il tourne la cuillère, on se décide quand même à lui dire qu’avec le papier, le sucre sera plus long à fondre.
Puis il entre en discussion avec des touristes prenant leur repas. Et une dame de dire “Je vous reconnais, c’est vous qui étiez arrêté le vélo à la main” et la réponse fut vite donnée “oui, je regardais l’heure à mon poignet”.
Éclats de rire...
Il faut quand même penser à regagner la voiture, et passer la Croix de Bauzon, dur, dur, changement de vélo avec Claudette, mais rien n’y fait... Enfin le col, sauvé ! Descente impeccable jusqu’à Lalevade. Grosse, chaude et dure journée.

Notre copain d’aventure se reconnaîtra et j’espère qu’il ne m’en voudra pas d’avoir relaté cette mémorable randonnée. Ce sont de bons souvenirs.

Alain