dimanche 14 juillet 2002

Périple sur piste cyclable

Ne pouvant aller à Feurs pour la cyclo-montagnarde des Monts du Forez pour le 14 juillet, je me retrouve dans le Var à la Londe à côté de Hyères les Palmiers. Je profite de ce séjour pour refaire une balade dans le massif des Maures, puisque ce pays a vu mes premiers exploits cyclos dans le début des années 90. Les alentours de Collobrières, de Notre-Dame des Anges et de Gonfaron (là où les ânes volent d’après une légende...) n’avaient plus de secret pour moi.

Au départ, mes amis chez qui je logeais pour ce séjour m’indiquent que l’ancienne voie ferrée a été transformée depuis peu en piste cyclable pour le plus grand bonheur des cyclos et rollers. Donc me voilà parti pour rallier le Col de Gratteloup puis le Col de Babaou pour rejoindre Collobrières et retour par Pierrefeu et Hyères.
Superbe piste cyclable, un vrai billard au début, tout en longeant la nationale puis s’écartant pour passer au milieu de la garrigue, sous les pins parasol. Parcours idyllique. Pur vrai bonheur. Surprise ! J’arrive à Bormes-les-Mimosas. Bon je poursuis, aucune indication pour Collobrières. Maintenant me voilà au Lavandou. Fin de piste. Celle-ci me laisse à mon propre sort au milieu d’une circulation toute estivale. Ceci permet tout de même d’admirer un magnifique olivier vieux de plus d’un millénaire au beau milieu d’un rond point mais toujours pas de direction Collobrières.
Me voilà bien perplexe, sans carte. Demi-tour direction Bormes. Là je me dis “échappe-toi de cette piste” sinon je retourne à Hyères. A la première intersection, à droite toute, et je commence à grimper au milieu des magnifiques villas de Bormes. Puis enfin un panneau Collobrières. Ca y est, j’y suis, au Col de Gratteloup. Puis poursuite vers le Col du Babaou pour la suite logique de ma rando.
Tout ceci pour vous faire part de ma réflexion sur les pistes cyclables qui sont un atout pour la sécurité et qui permettent de pratiquer notre loisir soit d’une façon familiale soit sportive en toute sécurité.
Mais cela me parut aussi comme un parcage des cyclos qui consiste à les canaliser afin de laisser l’exclusivité des voies principales à la circulation automobile. Dans ce cas précis je déplore que l’itinéraire que je m’étais fixé a été canalisé par une piste cyclable certes magnifique mais de laquelle je n’ai pas pu m’échapper vu le manque d’indications.
Le message que je voudrais vous faire passer c’est de prendre conscience de nos comportements, de respecter les règles de conduite et de sécurité lors de la pratique de notre activité. Afin que notre espace de loisir et de liberté soit préservé pour notre plus grand plaisir pour pouvoir continuer à aller là où bon nous semble.

Denis Barneron

PS : Je ne remets pas en cause la sécurité apportée par les pistes cyclables, bien au contraire. Mais leur conception semble faite plus pour satisfaire nos politiques en matière de sécurité que pour les usagers.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.