samedi 26 juin 2004

Les Jeunes à la chute de la Druise en VTT

Samedi 26 juin, rendez-vous à Beaufort-sur-Gervanne, il fait beau et chaud. Nous partons vers 9 h de la place pour prendre le chemin " la Belone " dans un virage direction Lozeron. Première montée, tout le monde pose le pied. Le chemin continue sans difficulté. Quelques kilomètres après, la pente s'accentue, enfin la première descente, avec une ou deux épingles, qui est vite dévalée. Puis ça remonte tranquillement vers " la Blache ". Maintenant on est sur la route qui monte à la Croix du Vellan au-dessus de Plan-de-Baix. La vue est superbe. Nous dominons la vallée de la Drôme avec au fond les Trois Becs et Le Glandasse. Nous repartons sur le GR 9 qui se descend vite. Puis ça remonte en plein soleil. Après nous attaquons une superbe descente étroite, longue et technique. Arrivés au Moulin de la Pipe, nous mangeons dans le lit de la rivière. Une bonne heure après, nous repartons vers la chute de la Druise. Pour arriver au pied de la cascade, nous empruntons le chemin d'accès pierreux et raide. Vue du bas, la chute est impressionnante. Nous ressentons la fraîcheur des embruns. Après une traversée dans l'eau et une séance photo, nous suivons les petits sentiers qui longent la Gervanne.
On est trempés à force de traverser la rivière à plusieurs reprises et on porte souvent le vélo. Maintenant, arrivés sur la route, nous dévalons vers Beaufort-sur-Gervanne.
La sortie se termine à une terrasse où nous prenons un rafraîchissement bien mérité.

Thibaud

vendredi 25 juin 2004

La clémence d'Eole

Super ! Pour une fois que j'ai un Jeudi, je vais rouler avec le " Cyclo-cool ", comme je reprends le vélo, après une longue période d'arrêt, autant y aller en douceur.

- Allo, Bernard ? C'est Jean-Yves, vous faites quel parcours demain ?

- Le Ventoux et la Vallée de la Nesque,… Allo, Jean-Yves, tu es toujours là ?

- Ben… c'est-à-dire que,… je voulais reprendre en douceur, mais, Le Ventoux, c'est pas rien, et j'ai peur de ne pas pouvoir finir.

- Ne te fais pas de soucis, ça va passer tout seul, tu vas doucement, et ça ira.

Donc, le lendemain, me voici au départ à 6 heures du matin, un peu inquiet, quand même, avec Bernard, il y a André Peyron et Michèle, André Charignon, Claudette Caillet, Esther. Nicole, qui devait venir, a du avoir peur de la météo, annonçant du vent fort.

Au fur et à mesure que nous descendons vers notre destination, le vent, lui, comme pour nous narguer, prend une ampleur pour le moins impressionnante, les arbres se penchent dangereusement, et une ambiance pesante s'installe dans le camion d'André.


C'est bien ma chance, pour ma première grosse sortie, un temps pareil ! Dédé 26, (alias Peyron), Michèle et Bernard n'ont pas l'air impressionnés, et chacun y va de son anecdote, racontant une sortie épique, alors qu'André (de Châtu) et moi tournons au vert amande.

Et en plus, on démarre directement de Bédoin, on sera même pas chaud, je le sens vraiment pas, ce coup-là !

Sur place, Eliane et Robert nous ont rejoints, ils n'ont pas l'air inquiets, ce qui finit par me rassurer un peu, Eliane me dit : " tant que nous sommes dans la forêt, les arbres nous protégeront du vent, une fois au Chalet Reynard, nous verrons bien, s'il le faut, on finira à pied… Je me vois déjà poussant mon vélo sur 6 km, tu parles d'une joie !

Chemin faisant, nous montons avec un train de sénateur, ménageant nos jambes dans l'attente de l'inévitable confrontation avec Eole, maître des lieux. La " bougie " est toujours sous les nuages, pourtant, avec un vent pareil, le sommet devrait être dégagé ?
Enfin, nous arrivons au chalet, vu la température, nous nous habillons chaudement, avec plus ou moins de réussite…. Sur place nous sympathisons avec des niçoises, elles renoncent à faire la dernière ascension, impressionnées par le vent et le froid.

Bon ! On y va ? Je me vois déjà, cambré sur ma machine, titubant sous les assauts du vent, bref, les joies du vélo…

Contrairement aux scénarios catastrophes que j'avais imaginés, le ciel se dégage et le vent s'assagit, nous finissons, ce qui reste tout de même un exploit, la montée mythique du géant de Provence en remerciant le dieu du vent de sa clémence.

Dès qu'Eliane et Robert nous rejoignent (étonnante, Eliane !) nous repartons sans trop traîner.

Nous descendons rapidement vers Sault où nous prenons un repas bien mérité, la température devient plus clémente quand nous rentrons dans la Vallée de la Nesque, là, c'est un décor grandiose qui nous attend, la nature nous impressionne une fois de plus par le travail de l'eau sur la roche, les panoramas sont à vous couper le souffle, et l'automne, pointant son nez, vient finir le tableau de ses couleurs chatoyantes.

Un vrai régal, cette sortie, qui, pourtant, paraissait bien mal engagée, merci Bernard, du circuit et d'avoir insisté, désolé pour toi, Nicole, tu le feras une autre fois.

Jean-Yves

jeudi 24 juin 2004

Sortie Annuelle des deux jours des " RANDONNEURS DU JEUDI "

Mercredi 23 Juin 2004 :
Coté Est, Les Hautes Alpes

Départ prévu à 6 heures pour SERRES
Rassemblement de 15 personnes à Ménageon.
Notre président, comme l'année dernière a été sollicité pour tracter la remorque.
Les organiseurs dans leurs " Petits Souliers " car la descente du Col de Cabre s'effectue sous une grosse pluie et cela jusqu'à Serres, ce qui venait contrarier quelque peu notre planning.
Arrivés à notre hôtel Fifi Moulin, nous prenons le temps de prendre un petit café.
Après concertation, le ciel était plus clément coté Est, nous décidons d'inverser nos parcours
9 h 00 : la pluie s'est arrêtée.
C'est le départ du groupe, composé encore cette année de huit femmes motivées.
La montée du Col de Faye (934 m) a fait disparaître les fourmis dans les jambes et le stress qu'avaient certains au début.
Après le pique nique, nouvel arrêt à Esparon pour le café à volonté, cela mérite d'être dit car peu commun.
17 h 15 : retour de ce joli circuit avec un temps idéal, 95 kilomètres au compteur.
Nous prenons possessions de nos chambres à l'annexe de l'hôtel. Certains profitent de la piscine à disposition pour se relaxer. Un petit tour en ville après le repas pour la digestion et " Dodo ".

Jeudi 24 Juin 2004 : Côté Ouest, Le Diois
8h00 : après un copieux petit déjeuner, le groupe s'élance sous un ciel dégagé pour une série de " petits " cols à gravir, Carabes (1261 m), Rossas (1115 m) et Fays (1051 m).
Après le pique-nique, c'est le Col de la Fromagère (1072 m) sous la chaleur qui fait souffrir quelques cyclos. Ouf !! La pause café est bienvenue.
Un dernier petit coup de jarrets pour passer le Col de la Flachière (853 m) et c'est la dernière " ligne droite " avant d'arriver à Serres (17 h).
Une magnifique boucle de 98 kms de " Bosses " un peu durcie par la chaleur de l'après midi.
Remerciements pour les circuits inédits préparés par Bernard.
Cela vous a plu ?

Alors, à l'année prochaine, pour les Cévennes.
Retenez vos dates pour ces 2 journées conviviales.

Alain Cordier