jeudi 9 octobre 2003

Séjour de CYCLOTOURISME en Corse

LUNDI 29 SEPTEMBRE 2003 : Jour du départ
14h00, toute l’équipe a rendez-vous à l’Espace Ménageon. Bernard vient assister à notre départ avec une pointe de regret. Installation des vélos et des bagages dans les trois véhicules. Bref arrêt à Lançon-de-Provence. Arrivée au port à 16h30 et embarquement des voitures sur le Paglia Orba. Il est 18h : après repérage de nos cabines, le cargo largue ses amarres. Il est 19h15.
Après, un bon repas, tisane et café au salon. Puis dodo, car demain, c’est le véritable départ !

MARDI 30 SEPTEMBRE : premier jour : Ajaccio - Porto
Nous débarquons à 7h00. Nous allons à une dizaine de kilomètres d’Ajaccio afin de garer les deux véhicules à l’hôtel Rauch à BasteliCaccia, après quelques difficultés à le trouver.
Il fait très beau. Nous démarrons à 9h en direction du Col de Listincone. Pas de grosse difficulté, on s’arrête pour admirer le paysage. En repartant, Charly crève (c’est une première !). Nous suivons la côte jusqu’à Cargese, port magnifique. A midi nous mangeons et prenons le café à Cargese. On repart, la route s’élève doucement jusqu’au charmant village de Piana qui ouvre la route des célèbres calanche du même nom.
Vers 16h30, arrivée à Porto, à l’hôtel Cala Di Sole.
76 kilomètres avalés ce jour avec une dénivelée de 1200m.

MERCREDI 1ER OCTOBRE : deuxième jour : Porto ? Corte
Réveillés à 7h, départ à 8h30. Nous avons le moral et la forme. Pneus gonflés ! Et les mollets aussi ! Nous traversons la forêt d’Aitone. Paysages magnifiques, mais montée interminable. Nous arrivons enfin au Col de Vergio (1477m).
Photos prises avec les cochons.
Repas de midi sur la terrasse de l’hôtel de Vergio et café. Bonne descente jusqu’à Calacuccia, le soleil est revenu. Nous rentrons sur Corte. Arrivée vers 16h à l’hôtel de la Paix. Quatrième étage, douche et détente. Visite de la citadelle. A 19h30, repas copieux dans une ambiance « italienne ».
86 kilomètres et une dénivelée de 1800m.

JEUDI 2 OCTOBRE : troisième jour : Corte ? Solanzara
Le rythme est pris : réveil 7 heures et départ 8h30. Dur, dur ! De la montée dès le départ (2 chevrons sur la carte), descente puis deux cols grandioses, La Serra et Sorba avec double chevrons, nous amènent à 1300m d’altitude. Dans la descente, nous nous arrêtons pour manger, puis prenons le café à Ghisoni, à l’hôtel Kyrie.
L’hôtelier essaie de nous retenir en évoquant Solanzara : « ce n’est ni une ville, ni un village, ni une commune » ; et nous parle des bungalows de l’hôtel Mare et Festa. Nous continuons la descente dans les défilés de Strette et l’Inzecca où Nadine crève.
Puis c’est la nationale 198, toute droite, bordée de plantations de mandariniers, jusqu’à Solanzara, où nous arrivons à 16h, à l’hôtel où nous attendent, bien entendu, les bungalows précités.
A l’hôtel Mare et Festa en bord de mer (palmiers, cactus), la soupe de poisson commandé par notre président nous attend. Nous y ferons très largement et copieusement honneur… A savoir pour certains ??? Le nombre de fois resservi !!! Et pour faire digérer tout cela, nous aurons encore droit gracieusement à la liqueur de Cédrat.
89 kilomètres et 1300m de dénivelée.

VENDREDI 3 OCTOBRE : quatrième jour : Solanzara ? Porto-Vecchio
Départ à 8h30. On quitte le bord de mer. Pendant cinq kilomètres la route est en travaux, mais reste très mauvaise jusqu’au Col de Larone (608m). Brigitte a très mal au dos et prend la voiture suiveuse. Descente de quatre kilomètres, puis montée de neuf kilomètres avec deux chevrons. C’est dur !
On en a vraiment Bavé … là, c’est la Col de Bavella (1218m). Brigitte reprend le vélo et descente sur quatre kilomètres, puis repas bienvenu au bord de la route. La descente se termine à Zonza, où nous prenons le café.
Jolie montée dans la forêt sur le Col d’Illarata. Et là, nous perdons notre ami Paul ! Est-il devant nous, ou est-il resté derrière ? Nous ne le saurons qu’en arrivant à Porto-Vecchio. Arrivée à 15h30 à l’hôtel Holtzer ; il fait très chaud. Installation et visite.
80 kilomètres avec une dénivelée de 1450m.

SAMEDI 4 OCTOBRE : CINQUIÈME JOUR : Porto-Vecchio ? Bonifacio
Départ à 8h30, le long du port, pour une boucle assez « casse-patte ». Repas de midi après Muratello, et difficulté pour trouver un café (Chera). Après-midi chaude et la route monte (peut-être 9%) entre Sotta et Chera. Nous finissons par un dernier Col (de Parmentile) sur la nationale. Nous arrivons à 15h à l’hôtel des Etrangers.
Visite de la citadelle avec ses rues étroites et les rochers striés en bord de mer. Nous prenons le repas sur le port, à la Semillante. Dehors, il pleut.
83 kilomètres et environ 800m de dénivelée.

DIMANCHE 6 OCTOBRE : sixième jour : Bonifacio - Propriano
Départ 8h30, le vent souffle du Nord à 80 km/h, il pleut, il fait 12°C. Chacun lutte contre les éléments. Nous nous arrêtons à Pianottoli pour nous réchauffer. Brigitte et Nadine rejoignent la voiture. Arrêt photo au rocher du Lion. Arrivée vers 12h15 à Sartene, Charlie crève à nouveau. Un café sympa nous accueille pour le repas de midi, sur la place de Sartene. Nous rentrons direct sur Propriano à l’hôtel Bellevue. Visite et recherche de notre restaurant sous un temps exécrable. Nous nous posons des questions sur la journée de demain…
66 kilomètres.

LUNDI 7 OCTOBRE : septième jour : Propriano ? Bastelicaccia
Miracle, il fait beau, bien que frais (9°C). L’équipe se prépare contre le froid, manches, jambières, vestes… Le parcours se déroule bien, nous nous réchauffons très vite avec le retour du soleil.
Visite du port de Porto-Pollo. Belle montée, le long de la côte, vers Coti-Chiavari (route granuleuse). Nous y mangeons. Visite, en descendant de l’ancien pénitencier, dans les eucalyptus. Visite de la presqu’île d’Isolella et nous buvons le café en arrivant à Porticcio. Nous arrivons à l’hôtel de Ranch à Bastelicaccia où nous retrouvons les deux véhicules garés. Installation, puis nous allons visiter Ajaccio. Puis le soir, dîner au Colisée à Porticcio, en bord de mer.

MARDI 8 OCTOBRE : dernier jour
8 cyclos font la boucle. Les autres font un peu de shopping. Au départ, crevaison de Jean-Yves. Montée au Col de Bellevalle (552m) direct sur Piertosella pour se réconforter un peu. Un chien vient nous tenir compagnie et va nous suivre pendant plusieurs kilomètres. Descente et vue magnifique sur le Golfe d’Ajaccio.
36 kilomètres.

Nous nous retrouvons sur la plage de Porticcio pour manger, se baigner, boire le café.
Tout le monde repart vers Ajaccio pour les dernières emplettes. On embarque à 18h sur la Méridionale. Beaucoup de monde, en raison du mauvais temps prévu, le NGV est annulé et les pompiers parisiens rentrent ce jour à la fin de leur mission en Corse.

Le commandant nous informe des prévisions pour la nuit d’une tempête exceptionnelle, force 8 à 9. A dieu va !!!

Nous passons une nuit cahoteuse sur la mer en furie avec ses vagues extraordinaires.

MERCREDI 9 OCTOBRE : Suite à la tempête, le bateau a une heure de retard. Le petit déjeuner sera mémorable pour chacun d’entre-nous. On accoste à 7h, les voitures sortent du ventre du cargo, blanches de sel. Dehors il fait beau. Retour à Chabeuil à 12h.

SEJOUR TRES AGREABLE ET CONVIVIAL !!!

Brigitte, Annie et Marité

jeudi 14 août 2003

Aventures cartographiques

LE NEZ DANS LA CARTE
Département de la Gironde. Nous roulons en direction de Branne, ville située trente kilomètres à l’Est de Bordeaux. Nous allons
traverser la Dordogne sur un grand pont métallique. Route rouge sur la carte ; la circulation est importante. Heureusement nous la quittons rapidement pour la D122, départementale marquée en jaune. Deux kilomètres plus loin, nous tournons à droite, toujours sur la D122. Mais cette fois elle est « coloriée » en blanc. C’est le symbole d’une faible circulation. Notre itinéraire zigzague au milieu du vignoble de Saint-Emilion. Les vignes sont taillées au cordeau : pas un sarment ne dépasse des rangées. Le bourg de Saint-Emilion est un site BPF (1). Perché sur le coteau, on aperçoit déjà ses maisons. Nous n’avons pas de problème d’orientation.
On coupe une route rouge, puis la voie ferrée, comme sur la carte. Ne pas rire. Il arrive quelques fois que la réalité du terrain ne corresponde pas à la carte !
Saint-Emilion est un site très agréable à visiter. Tôt le matin de préférence. Cela évite la foule des viniphiles. Nous déambulons dans les ruelles pavées, le nez en l’air. Nous allons à pieds. Un peu plus haut, il faudra même porter les vélos pour franchir un escalier. Pas une petite affaire avec les sacoches bien pleines !
D’en haut on a une belle vue sur l’ensemble de la ville. Nous débouchons sur un immense parking. La police fait la ronde en permanence, surveille et verbalise. C’est un autre monde. Nous avons bien fait d’arriver par la petite route blanche !
Toujours le nez dans la carte, nous partons vers le nord. Deux routes se présentent. Nous prenons celle de droite. Un peu plus loin, je m’aperçois que j’ai fait une erreur : il fallait aller à gauche. Une petite route non signalée sur la carte Michelin part dans cette direction. Elle rejoindra sans doute l’itinéraire initial. Nous la suivons. Ici, il n’y a pas de panneaux directionnels. Les seules indications mentionnent cave « ceci » ou château « cela ». C’est un peu juste. Le réseau vicinal est très dense. Mais tout n’est pas marqué sur la carte. J’ai perdu le fil conducteur. Je ne sais plus où nous sommes. Le terrain plat ne facilite pas l’orientation.
Nous arrivons à une route plus importante. Une départementale sans doute ?! Il va bien y avoir un panneau ou une borne avec son numéro. Rien ! Alors il faut utiliser toutes les ressources : dans le Nord-Ouest, on voit un clocher. En général, autour des églises il y a un village ? A l’entrée des villages, il y a des panneaux. Nous mettons le cap sur cet amer. Nous sommes à Néac. Nous pouvons repartir sur de bonnes bases.
Petite pause. J’en profite pour prendre la nouvelle carte. Nous sommes en haut de la 234 et il faut maintenant voyager en compagnie de la 233, celle de l’estuaire de la Gironde. Je retourne toute la sacoche. Mais je ne trouve pas la carte. La tuile !
J’ai du la perdre en route. Je nous vois mal continuer, dans ce pays inconnu, sans carte ? Il va falloir en racheter une. Il est presque midi. Et notre itinéraire qui suit les routes blanches traverse peu de villages susceptibles d’avoir un commerce. Notre seul espoir est St-Denis-de-Pile à l’extrême limite de notre carte. Nous accélérons la cadence. Traversée de la N89 et de la D910.
Deux routes rouges. Il vaut mieux traverser seulement les routes rouges. Voilà St-Denis. Les magasins sont encore ouverts. Cinq minutes plus tard, Michèle sort de la maison de la presse avec deux choses précieuses : une carte routière et une bouteille de boisson fraîche et gazeuse ;
Le cours de l’histoire peut reprendre.

AOÛT 2003 À ST-SAUVEUR-DE-MONTAGUT
J’envisage de rejoindre St-Martin-de-Valamas en suivant l’ancienne voie ferrée qui remontait la vallée de l’Eyrieux. Cela me permettra de rejoindre le Gerbier-de-Jonc. Je dois y retrouver cinq cyclos qui terminent un « mer ? montagne ». Comme c’est du terrain connu, je n’ai pas que ma vieille carte de la vallée du Rhône. C’est encore une « 93 ». Ses plis déchirés attestent d’un usage prolongé et lui confèrent un certain côté vénérable. Il ne faudra l’utiliser qu’en cas de force majeure.
Le cheminement est plutôt facile à suivre. Une voie même déferrée se repère bien dans un fond de vallée. Le revêtement est assez varié : cela va de l’asphalte très lisse au ballast brut de deferrage. Ce dernier revêtement rend ma trajectoire incertaine et me fait râler. Mais cela permet de remonter la vallée de l’Eyrieux à l’écart de toute circulation et par des points de vue renouvelés.
Tunnels, viaducs, pente faible et régulière ; je suis toujours sur la bonne voie. Le chemin fait place, maintenant, à une superbe petite route, du vrai billard. Route ou chemin de fer, ici il est toujours question de billard (2). J’ai un doute ? Mais un peu en amont, un pont métallique à l’architecture ferroviaire me rassure : je n’ai pas déraillé. Km 23. J’arrive à la hauteur du Cheylard.
Le tracé se perd dans les lotisements. J’essaie de rester sur la voie à la pente régulière. Pas évident. Il faut chercher des indices du passé ; ici un mur de soutènement, là un bâtiment de gare avec un quai. C’est toujours bon.
Cela se complique un peu maintenant car la station du Cheylard était une bifurcation : d’un côté le train allait vers Les Nonières
et Lamastre, de l’autre vers St-Martin-de-Valamas et St-Agrève. Je suis en présence d’un viaduc en courbe. Faut-il passer dessus ou dessous ? C’est amusant de chercher sa route sans la « tyrannie » de la carte.
Je choisis d’aller sur le pont. Cela permettra d’avoir une vue d’ensemble de la situation. Confirmation de ce que je pressentais : une petite route, à la courbe régulière, passe sous le viaduc et m’indique la direction. Une balise rouge et blanche de GR confirme.
Nouvelle intersection : à gauche,pente régulière descendante, à droite, pente régulière montante. Je prends à droite. Cela parait plus logique de monter vers St-Martin de-Valamas. Le revêtement de terre battue est très roulant. La vallée est plus encaissée.
Quelques rambardes métalliques confirment mon choix. Le goudron apparaît à nouveau. En contre-bas, une large plate-forme, envahie par l’herbe, laisse supposer que l’on approche d’une ancienne gare. Voilà quelques décennies, un faisceau d’aiguillages
devait envahir ce lieu. Les premières maisons de St-Martin apparaissent.
Je m’imagine entendre le haut-parleur de la station annoncer : « St-Martin-de-Valamas, cinq minutes d’arrêt. Les voyageurs pour
La-Chapelle-sous-Chomérac, Borée, descendent de voiture ».

André

*
(1) BPF : Brevet des Provinces Françaises : six contrôles par département, 540 au total
(2) Autorail Billard : type d’autorail qui circulait jadis sur ce réseau à voie étroite.

lundi 7 juillet 2003

C'est pas de la gnognotte

Moi, je te le dis, si tu veux faire partie du club des Cent Cols, c'est pas de la « gnognote » Si encore ils (1) se contentaient de franchir des cols à 2000 sur des route goudronnées, ça irait. Mais non, c'est pas assez difficile !

Il faut porter le vélo, passer dans les cailloux, descendre des pentes raides, tu discutes avec eux, ils (1) connaissent tous le passage entre le col du Sabot et le col du Glandon ! Pourtant, quand tu arrives au col du Sabot, tant bien que mal, par une petite route sinueuse mais goudronnée, il n'y a plus rien, la voie s'arrête là !

D'accord, à 2100m, le sommet est couvert d'une herbe rase, c'est beau ! Alors on te dit, tu vois le col du Glandon, c'est là bas ! Et on te suggère de prendre un chemin herbeux qui devient vite une longue descente caillouteuse... Enfin, tu domines la retenue d'eau du barrage de Grand Maison, très bleue, et tu descends encore par un sentier à peine visible. Tu peux t'imaginer près de la frontière italienne ou suisse en contrebandier du siècle dernier passant à dos de mulet cigarettes et produits illicites. Alors tu deviens un aventurier ou brigand de « petit chemin » à la différence que le mulet c'est ton vélo et que le poids à porter n'est autre que le repas de midi.

Casse croûte donc en sachant que le plus dur est accompli : le col du Glandon et celui de la Croix de Fer se feront dans la foulée (enfin c'est vite dit !). Et tu crois que tu va t'en tirer comme ça ? Et bien non ! En redescendant du col de la Croix de Fer, tu vois un chemin très caillouteux à droite ou plutôt, tu ne le-vois pas, tu suis ceux qui grimpent sans hésiter vers le col du Bellard. Non, il n'y a pas de pancarte ! Mais ils (1) savent tout ou en tous cas, ils (1) en connaissent pas mal, question cyclotourisme et cols en particulier. Finalement ça se fait, les muscles sont chauds, tu t'accoutumes aux bosses du chemin, parfois tu pousses ton vélo allègrement : 2233m, voici le sommet ! Le paysage est splendide ! Un camaïeu de bleus se déploie à perte de vue...

La descente sur chemin ça s'apprend, et tu verras c'est grisant !

Retour comme à l'aller par la combe d'Olle , on longe la retenue d'eau du barrage, défilé de Maupas, cascade des Sept Laux, on remonte, Au Rivier d' Allemond, on longe l'Olle jusqu’au barrage du Verney et voici le camping de nos initiateurs !

J' espère qu'ils (1) ne m'en vaudront de te dévoiler à toi le futur conquérant des sommets, leur secret : audace et persévérance, imagination et dépassement de soi, connaissance des cartes sur le bout des doigts et j'en passe !

Pour en revenir à cette journée mémorable, j'ai eu très peu de courbatures le lendemain et j'ai même refais un col à 2000 cet été ! Mais j'ai encore beaucoup à découvrir et même dans la Drôme avec mes amis du club !

Claudette

*(1) Ils sont environ 5000 en France à faire partie du club des Cent Cols

lundi 30 juin 2003

Cyclo Découverte - La Ronde des Châteaux

Tôt ce matin, les bénévoles s'affairent pour recevoir les participants à “la Chabeuilloise”…
Voici les premiers, pas très bien réveillés ou intimidés, qui se dirigent vers nous ! Beaucoup ont choisi le VTT, quelques uns veulent découvrir Le Petit Tourniol sur le parcours des 90 kilomètres route... Quant aux amateurs de cyclo-découverte, ils sont rares, moins d'une dizaine, décident de la faire seuls et suivront le fléchage.
Il est bientôt 8h30 et Franck, notre seul participant arrive enfin ! Mais en allant chercher mon vélo j'en vois un (de vélo) que je connais avec ses camaïeux de rose et de pourpre : Michèle vient, accompagnée de trois amis cyclos ; Jean-Yves et moi aurions volontiers accompagné Franck mais si le groupe est de cinq, ce sera parfait.

Et nous voilà à déambuler dans les rues de Chabeuil , nous dirigeant vers le rond-point nord. L'air est frais, les Monts du matin bleutés, un peu flous dans la brume.
Premier château : celui des Rosiers, on a peu de renseignements sur lui, on se contentera d'admirer sa toiture d'ardoise et ses fenêtres quadrillées.
Montélier : nous longeons le muret du château sur le chemin de La Batie et voici l'édifice : forteresse certes, avec ses fossés et ses ponts-levis, mais qui a l'élégance d'une villa avec de frais ombrages, des eaux qui furent en leurs temps pures et limpides, des créneaux et des tourelles. La chapelle est toujours là créant une atmosphère de repos.
Jean Yves apporte des informations sur l'endroit, Françoise et Michèle nous font découvrir une plante préhistorique, la prèle, et on repart.

Direction Alixan : les petites routes nous mènent au village, nous apercevons l'église sur la butte, perchée, puis gravissons sur le petit plateau la montée vers l'esplanade sur laquelle s'ordonne le monument religieux et la mairie-école construite sur l'emplacement de l'ancien château seigneurial. Je leur en parle avec enthousiasme ...
Il est temps de repartir, le temps passe vite ...

On traverse la 538 direction Bésayes, toujours par de petites routes, celle que nous empruntons longe la Barberolle. La présence du ruisseau se manifeste par une haie de joncs, ou massettes à larges feuilles, (à faire confirmer par un spécialiste en botanique). Franck a faim... et il reste encore quelques kilomètres avant le ravito. Alphonse et Jean nous ont rejoint.
Moi, je suis bien, il y a de l'air, et je découvre que la campagne est magnifique même par grande sécheresse, j'admire les champs de tournesols, c'est un jaune qu'on ne peut pas rater. C'est pas un jaune doré, c'est un jaune flamboyant, toutes fleurs tournées vers le soleil levant. Et, justement, en allant vers l'est, nos chères montagnes nous attendent patiemment, dignes et majestueuses ....
Et puis il y a les maïs qui dressent leurs tiges vertes, apportant la fraîcheur de l'arrosage et la rigueur des plantations bien ordonnées.
Et plus loin, les champs de blé moissonnés, la paille déjà coupée et maintenue en rouleaux qui n'attendent plus qu'à être engrangés...
La plaine de Chabeuil, c'est tout cela l'été, c'est la porte du midi....

On arrive à Bésayes, St Didier de Charpey est l'étape suivante puis Peyrus... Il commence à faire chaud ! Là nous prenons par le banc du conseil à gauche de l'église, variante qu'affectionne Denis. Et voilà le ravito, tout le monde peut reprendre des forces avec le saucisson et le pain d'épice proposés par les anciens du club qui nous accueillent avec gentillesse, une photo et on repart. Une demeure à admirer au passage, celle de la famille St André, elle date de 1447, au dessus de la porte d'entrée, se trouve le blason des La Beaume. Voici Châteaudouble, maintenant : Jean Yves, à toi l'honneur de nous parler des 2 châteaux : et oui ! Il y a l'actuel et celui dont il ne reste que les ruines...
Et à chacun d'admirer la bâtisse et d'apporter des compléments d'informations sur les matériaux utilisées, sur les guerres anciennes qui ont ravagé la région car il faut dire que tous ces villages du Dauphiné datant du 11ème , 12ème siècle ont été à maintes reprises la proie des guerres entre puissants et religieux. Ce que nous admirons aujourd'hui, ne sont que vestiges du temps passé...
Après Châteaudouble, direction Combovin, par la D262, nous saluons au passage la magnifique croix de chemin en tuf de Peyrus. Puis Montvendre, dans la pédalée, nous admirons la tour de Barcelonne dont les contours ne sont pas très nets en cette matinée du 29 Juin, elle est prise dans la brume bleutée.

Nous nous arrêtons quand même et considérons que les seigneurs du temps passé construisaient toujours leur forteresse en un point stratégique pour surveiller les éventuels ennemis. Michèle profite de l'arrêt du groupe pour nous expliquer un jeu : c'est celui d'Antoine 1e fantôme ; et la voilà qui fait de grands pas pour nous l'expliquer, en avant, en arrière, sur les côtés, avec le rire sonore de sa joie de vivre. Mais vous ne saurez pas la finalité du jeu (renversant)...
On repart, la route est ombragée, on profite de cette fraîcheur pour fredonner quelques vieilles chansons, Reggiani et Brel nous accompagnent jusqu'à Montvendre ..
Et Montvendre que voilà avec sa place fleurie et son porche ancien. Le cadran solaire indique 1Oh, exact compte-tenu du décalage horaire. Un petit tour dans les rues du village pour découvrir les contreforts du château... La cyclo-découverte va s'achever, nous prenons le chemin des sables pour revenir à Chabeuil !

Tout le monde est content d'avoir découvert de petites routes pas forcément connues, d'avoir appris un peu plus sur la vie des habitants de la plaine de Chabeuil...
L'année prochaine, on fera peut être un parcours sur une journée, c'est en tout cas ce que les participants ont réclamé.

Bravo à eux, merci et à bientôt !
Merci Jean Yves !

Claudette
*
Juste un rappel : c'était La ronde des châteaux ! ! !

jeudi 19 juin 2003

Sortie annuelle des deux jours cyclo cool

MERCREDI 18 JUIN 2003

Départ prévu à 6h pour Jaujac.
Rassemblement de 21 personnes à Ménageon.
Denis, présent, tracte la remorque qui à cette occasion fait presque le plein avec 9 vélos.
Arrivée sans encombre et groupé à notre hôtel « Le caveau de Jaujac ».
8h20 :
Fin prêts et motivés, 19 cyclos dont 9 féminines s’élancent sous un ciel clément pour « le Tanargue ». Un petit vent s’est levé, heureusement car le soleil sera des nôtres tout au long de la journée. Beauté du paysage pendant la montée. Le Col de la Croix de Bauzon est gravi sans trop de chaleur ; c’était le gros morceau de la journée. Pique-nique en bordure de la rivière la Beaume.
16h45 :
Retour de notre randonnée, deux crevaisons et 106 kilomètres au compteur. On étanche une grosse soif avant la douche, pétanque et c’est l’heure du repas. André notre photographe de service nous fait visionner ses clichés de la journée. Personne ne fait de « vieux os » et sagement chacun va au « dodo » de bonne heure.
Demain réveil à 6h30.

JEUDI 19 JUIN 2003

Copieux petit déjeuner à l’hôtel et c’est le départ pour le Gerbier de Jonc, principale difficulté de la journée.
8h00 :
Ciel dégagé, petit vent du nord et c’est parti. Certains angoissent un peu car le parcours est sélectif. Dans la montée sur Meyras, la chaleur commence à venir. Montpezat et avant la descente sur St-Cirgues-en-Montagne un petit ravito en eau fraîche avant de remettre le K-way.
Les bosses se succèdent juste avant le lac d’Issarlès pour l’arrêt pique-nique. Lilou et Roland sortent la glacière et heureuse initiative, le pastis, ce qui ravit tout le monde.
Après le café, ce sont de rudes montées, à répétition, la route est longue… Des descentes, il n’y en a presque pas !!! Puis hourra !
C’est le faux plat qui conduit à la source de la Loire et le Gerbier qui se dresse en face. Ouf !!! On l’a eu non sans mal. La température est clémente jusqu’à Sagnes-et-Goudoulet mais après la descente c’est la chaleur au village de Burzet.
17h15 :
Retour tranquille à Jaujac après avoir récupéré Nicole et Monique qui curieusement s’étaient égarées. 111 kilomètres au compteur et une crevaison.

Nos remerciements à notre président pour avoir tracté la remorque et à la voiture « assistance » avec Lilou et Roland qui étaient toujours là au bon moment. Merci à l’ensemble des paticipants et aussi à ceux qui se sont joints à l’équipe du jeudi et qui ont bien voulu se soumettre à notre rythme.
A l’année prochaine !

Bernard et Alain

samedi 3 mai 2003

Rencontre avec les cyclos de Mönchweiler, venus d'Allemagne en vélo pour célébrer les 20 ans du jumelage Mönchweiler - Chabeuil

Vendredi


Comme si le voyage Mönchweiler - Chabeuil, n'était pas assez fatiguant, nos collègues allemands en redemandent encore. C'est pourquoi nous sommes montés au Col de Tourniol, en revenant par le Col des Limouches, le Samedi 2.

Sylvain et Daniel,
contents de rouler dans la joie et la bonne humeur
avec ces "cyclos venus d'ailleurs" !
Montée du Col des Limouches par la Vacherie.

lundi 21 avril 2003

Pâques en Provence Pernes les Fontaines (84) Les 19, 20 et 21 avril 2003 célébrant le 150ième anniversaire de Vélocio

Fléchette Vélocio, le 19 : 182 kilomètres de 6 à 18 h
avec [Céline-[Cyril]-[Fabien]-[André]-[Sylvain]
Espeluche : 7 h 45
En allant à Roche Fort en Valdaine - [André]
Sur la route de Savoillan : une chaleur pesante règne
[Céline]
[Cyril]
Vue sur le Mont Ventoux

Brantes (BPF du 84)

dimanche 20 avril 2003

Pâques en Provence Pernes les Fontaines (84) Les 19, 20 et 21 avril 2003 célébrant le 150ième anniversaire de Vélocio

La concentration du dimanche 20
Marie et André, avec Patrick Plaine (en blanc et vert)
Photo de famille
Exposition de vélos du début du XXeme siècle
Il pleut à Pernes : beaucoup de cyclotouriste se retrouvent sous la Halle
no comment ;-)

Patrick, à l'allure de gaulois et surnommé "le vieux coyote" est le plus gros avaleur de km parmi nous. Il est lauréat d'une cinquantaine de diagonales et de dix-sept tours de France randonneurs. L'année de ses cinquante ans, il se fixe pour objectif de couvrir 50000 km à vélo et y parvient ! Il fera même plus encore l'année suivante avec 52555km.

Pâques en Provence Pernes les Fontaines (84) Les 19, 20 et 21 avril 2003 célébrant le 150ième anniversaire de Vélocio

La concentration du dimanche 20
Marie et André, avec Patrick Plaine (en blanc et vert)
Photo de famille
Exposition de vélos du début du XXeme siècle
Il pleut à Pernes : beaucoup de cyclotouriste se retrouvent sous la Halle

samedi 5 avril 2003

Sorties VTT - Jeunes

C'est l'anniversaire de Léo, tout le monde se regroupe autour du gâteau d'anniversaire
improvisé (un Pitch) pour protéger les bougies,
car ce jour là, le vent soufflait fort dans la vallée du Rhône !
Jeanne - M. le Moniteur Fédéral (DD) - LEO
Quentin
LEO
Jeanne et Danichou
Jeanne - Vincent
Sylvain :-b
Vincent | Wilfried | Loïc | Quentin | Jeanne | Marian | Sylvain | Daniel
Zone Trial - ici, Sylvain

mardi 18 mars 2003

Week-end jeunes Drôme - Ardèche à Saint-Bonnet-de-Valclérieux

Nous partons le samedi 18 mars, tôt, à 13 heures car il faut être à 15 heures à Saint-Donat pour retrouver les autres jeunes. On a le vent dans le nez. On passe par Saint-Marcel, Chanos-Curson puis Clérieux et enfin, une petite route nous mène à Saint Donat. On n’a finalement que 20 minutes de retard. Bonjour à tout le monde, avant de partir en suivant l’itinéraire tracé sur la carte par Kytou. On se dirige vers le château de Saint-Bonnet-de-Valclérieux par des petites routes abritées. Le peloton
ralentit à Reculais. C’est la première montée. Axel a des rochers dans sa sacoche et il en profite pour faire saliver tout le peloton. Une petite descente et on arrive au château où nous allons dormir. Nous rangeons les vélos dans une salle à côté d’une table de ping-pong. Ensuite, on choisit les chambres. En attendant le repas, c’est ping-pong ou cartes. On aide à préparer la table. Au menu, ça sera charcuterie, pâtes, viande en sauce, fromage et flan. Une nouvelle séance de cartes et ping-pong puis on va se coucher. La nuit est un peu animée, jusqu’à ce que le réveil de Jos sonne à 6 h 30. Le p’tit déj est prévu pour 7 h 30. Départ pour la randonnée le dimanche matin. On fait deux groupes. Après avoir franchi le col de la Madeleine, Yves crève. Il répare mais son pneu a un trou. Il commence à faire froid alors on coupe pour rentrer plus vite.
Pour pouvoir manger le plateau repas, il faut attendre la fin des allocutions, de la remise des médailles et de l’apéro. On repart pour rentrer à Chabeuil, vent dans le dos, cette fois.

Marianne

dimanche 26 janvier 2003

Critérium VTT Drôme - Ardèche Saint Barthélemy de Vals

Contrôle de la trousse de réparation

et de l'état du vélo.
Ici, Jean-René
.

Crest en force : jeunes, spectateurs et initiateur sont venus nombreux !
Loïc, au test mécanique. (dériver une chaîne et la remettre en place)
1er test nature
2eme test nature - Sylvain
Test "Trial" - au fond : Mathilde
Céline
Léa
Une balise de contrôle sur le parcours, il faut aussi répondre à une question.
Sylvain
Céline
Raphaël, Mélanie, Marianne et Léa qui fait coucou
Danichou, Jean-René et deux nouveaux jeunes de l'USCrest

En rouge Mathilde, au fond Jeanne et Sophie qui contrôle...
L'équipe organisatrice !
Les jeunes à la fin du critérium ; c'est bon il n'en manque pas !!!

Classement des Jeunes Chabeuillois (sur 10 groupes ou individuels)
groupe : Léa et Raphaël : 6eme
Loïc : 4eme
Sylvain : 2eme