dimanche 8 septembre 2002

Les dieux en avaient décidé autrement

Préambule : le mont Aigoual, point culminant de notre parcours détient à lui seul quelques records : en moyenne, 2240mm de précipitations/an, 227 jours de brouillard, 2 jours/3 le vent y souffle de 60 à 250 km/h, le gel s'y maintient 4 à 5 mois et les températures ne dépassent guère, même en juillet, 14°.
Nous somme prévenus : les conditions météo ne seront pas les meilleures pour effectuer ce toboggan cévenol.

C'est à bord de notre arche, et sous un déluge, que nous quittons Anduze ce dimanche 8 septembre en fin d'après-midi avec la satisfaction d'avoir effectué une belle randonnée.

Rétrospective de 2 week-ends pour le moins humides mais riches en émotions.

Samedi 8 mai :
16 participants au départ d'Anduze pour l'Esperou via 10 cols et 2700 m de dénivelée.
Tout de suite, les routes s'élèvent ; je n'ai que peu de km dans les jambes, j'adopte alors très vite de très petits braquets, pour ne pas entamer mes forces. Le temps est couvert et les températures sont agréables pour rouler sur ces chemins escarpés, seuls le repas de midi et la pause-café viendront interrompre nos diverses ascensions. Aux environs de 18 h, nous terminons la montée (19 km) vers l'Esperou. Cette dernière difficulté est rendue plus douce par les paysages somptueux et nos causettes mais pourtant dieu que les premières pentes de ce mont Aigoual m'ont fait souffrir; je remercie Michelle de m'avoir ravitaillé.


Dimanche 9 mai :
le réveil se fait sous la pluie, nous attendons une éventuelle accalmie. Ne la voyant pas venir, nous décidons, après un repas de midi passé au gîte, de rejoindre Chabeuil directement et sur 4 roues.

On s'était dit rendez-vous dans 4 mois, même jour, même heure . . . (ou presque).

Samedi 7 septembre :
St-Jean-du-Gard, belle journée pour faire du vélo ! Nous sommes 10 à repartir à l 'assaut du Mont Aigoual, bien décidés à terminer cette fois-ci notre randonnée.
Les sentiers empruntés sentent bon le Midi, les paysages rocailleux et les garrigues rappellent le Roussillon ; d'autres diront que cela leur rappelle la Corse, bref c'est un enchantement.
Seules rencontres, celles de bergers, de leurs troupeaux de moutons et quelques chasseurs.
Pique-nique, puis passage obligé par le mont Aigoual où nous faisons une halte pour admirer le paysage.
La suite du parcours est une succession de bosses offrant des panoramas plus beaux les uns que les autres.
Col des Faisses et ses dernières pentes rudes, Col du Rey, puis Barre des Cévennes où nous faisons haltes, douches, repas pantagruélique au gîte puis dodo.

Dimanche 8 septembre :
après une bonne nuit de récupération (n'est-ce pas Denis ?) nous repartons sur ces routes tortueuses; les nuages nous suivent mais semblent nous épargner, nous faisons quelques arrêts pour regarder le paysage et immortaliser ces bons moments.
Il est bientôt midi, les premières gouttes apparaissent ; à la traversée de Malataverne, la météo nous pousse à nous abriter sous le petit auvent d'une salle des fêtes. Petite collation avant qu'une âme secourable nous offre le café pour nous réchauffer, il fait si bon à l'intérieur que seuls les chauffeurs repartiront chercher les véhicules.
En attendant le retour des plus courageux(ses), nous profitons de l'hospitalité hors normes de Denise (instit à la retraite, à rencontrer absolument si vous passez dans la région) et entamons des discussions de tous ordres : cyclo, tourisme mais aussi cuisine et chiffons.
Les voitures sont là. Il est temps à présent de partir, via Anduze pour valider notre parcours et boire un dernier café.

Florent Monzonis


Les recettes de Denise :

- Poisson aux bananes
- Ragout de lotte aux abricots
- Poulet des Caraïbes

Elles sont disponibles auprès de Brigitte Barneron.

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