samedi 10 avril 2004

Pâques en Provence 2004 Trace

Samedi 10 avril

Départ fixé à 6 heures devant la mairie de Chabeuil. Réveillé bien avant l’heure à cause de cette pluie qui n’a pas cessé de tomber toute la nuit, je me lève un peu stressé par le mauvais temps. Et si la trace était annulée ? Vite je téléphone à Michèle qui, stoïque, me rassure : “pas de problème, on part”. Petit déj “sur les chapeaux de roues”. J’arrive au rendez-vous pleins feux, pleins phare, bien à l’abri sous mon poncho. Toute l’équipe est déjà là. Michèle revient avec nos cartes de route tamponnées. Françoise attend silencieusement. Charly a déjà les pieds mouillés. Bien vite nous allons comprendre que les gardes-boues seront utiles aujourd’hui. Moi, j’ai pris mes précautions en ajoutant à ma panoplie des guêtres de motard, moins esthétiques que les “palmes de Bernard”, mais aussi efficaces. On me chambre un peu mais qu’importe, le résultat est là. Brigitte bien calée à l’abri sous la porte d’entrée de la mairie n’arrive pas à se motiver pour le départ. Finalement, notre président venu nous encourager repart avec Madame, en voiture. A ce soir, à Collias ! C’est parti, direction Les Dorelons, Upie ; on croise quatre cyclos qui se dirigent vers Crest, on se salue en nous souhaitant mutuellement bon courage. Il va en falloir ! Dans la nuit, nous devions avoir l’air de quatre “super étendards” en formation avec nos “voiles” et nos feux bien scintillants sous la pluie.

Nous laissons une bonne distance entre nous car l’eau gicle des roues, à bonne hauteur. Entre les bras, mon vêtement de pluie forme rapidement une poche d’eau, “j’écope”. Mon ami Charly que je ne savais pas derrière moi prend tout dans la poire et je l’entends me remercier, je m’excuse de ma maladresse, un peu plus, un peu moins... Nous voilà dans Upie, derrière j’entends “Crevé !”. C’est un gag ? Je ne connais pas Françoise, c’est peut-être une rigolote et non ! C’est bien la réalité. Démontage de la roue par Charly pendant que je l’éclaire dans la nuit noire. Un filet d’eau coule de son casque sur le pneu fautif ; j’en profite pour le mettre en boîte. “Tu vas vite trouver le trou, fie toi aux bulles !”. Réparation faite, on repart sur nos bécanes ruisselantes. Le jour tarde à se lever ! Mais à présent, “tout baigne”. Tartaiguille franchi, nous nous accordons une petite pause. Un rapide bilan : nous sommes dans les temps prévus mais le froid gagne nos pieds. Sur l’autre versant la pluie a perdu de son intensité et finalement cesse. Au bout de trois heures de route, nous pouvons enfin quitter nos “burnous” avant de grimper le “Col des Carrières”. Espeluche, un petit contrôle à la boulangerie-patisserie, lieu préféré de Michèle qui ressort certes avec les cartes, mais aussi avec quelques douceurs. Suze-la-Rousse, arrêt pique-nique, certains en profitent pour enfiler des chaussettes sèches. St-Marcel-de-Careiret, pause-contrôle, là aussi Michèle a trouvé une délicieuse pâtisserie maison. Après un petit crochet imprévu, nous arrivons au camping de Collias vers 18h30, lieu prévu pour passer la nuit. Accueil sympa de nos jeunes et de notre président. Collation bien méritée à l’issue de cette première journée humide. Nos compteurs affichent 190 km, quand même !

Dimanche 11 avril

Départ du camping à 8h15. Ciel bleu mais fraîcheur matinale. Le groupe s’est étoffé, avec Denise, Brigitte et Denis, pour rallier Aramon, lieu de la concentration, avant 10 heures. Distribution des récompenses et petit en-cas. Pique-nique sur l’herbe de tous les Chabeuillois, jeunes et moins jeunes. 18h : Retour à Collias après une petite randonnée de 60 kilomètres mais contre un fort vent de face qui a bien durci notre parcours. Tous bien contents d’en avoir terminé.

Pâques en Provence :
- C’est la première fois, mais ça ne sera pas la dernière !
- C’est une bonne ambiance !
- C’est à faire connaître !

Alain Cordier

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