mercredi 10 octobre 2001

Séjour sur l’île de Beauté, du lundi 1er octobre au mercredi 10 octobre 2001

16 personnes étaient du vayage, réparties dans 4 voitures jusqu’à Marseille, port d’embarquement.
Les choses sérieuses vont commencer le mardi 2 octobre, jour de notre arrivée sur la Corse, et plus précisement à Bastia. Deux voitures suiveuses resteront avec nous pour le transport des bagages et des portes vélos, au cas où !
Des circuits proposés par Bernard nous ont fait découvrir les paysages sauvages du nord de l’île après avoir découvert en 1999 ceux du sud, très différents.
Visites successives du Cap Corse, des Agriates, de la Balagne, de la Castagniccia, Casinca-Fiujmorbu pour finir par une balade autour de Bastia. Un temps exceptionnel pendant ces 10 jours.
Logés et nourris comme des “princes”, ce que nous devons en totalité à notre secrétaire Claudette qui a brassé un boulot monstre pour contacter nos hôtes possibles afin de réserver un hébergement avec repas aux points de chute des circuits.
Comme en 1999, la Corse 2001 a été une réussite, bien aidée par un temps plus que clément, ce qui a permis à ceux qui aiment la baignade d’en profiter largement. Les compteurs accusèrent 675 km parcourus pour une dénivelée de 6700 m avec 23 cols gravis. Et en 2002, qu’est-ce qu’on fait ?

Mardi 2 octobre : Cap Corse

7h : débarquement du Kalliste. Le temps d’aller garer les voitures de Robert et Denis à l’IGESA, distant de 6 km du port, et malgré la grosse circulation, nous sommes vite de retour aux vélos avec la 309.

8h 30 : tout le monde enfourche sa monture pour sortir de Bastia où déjà la température affiche 22°. Après quelques kilomètres, la circulation est moins dense, le profil bosselé de la route en bordure d’une mer d’huile nous permet d’assister à un magnifique lever de soleil.
La chaleur se fait sentir peu à peu, on quitte les vêtements. Sans trop de difficulté, le col St-Nicolas (303m) est gravi : là, on assiste à un lâcher de chèvres sorties d’un camion. Le troupeau, seul, se dirige vers les hauteurs, en pleine nature.
Claudette a de la peine : elle jure de son mauvais choix sur ses pneus pleins ... on ne l’entend plus !

12h : Col de Sierra ( 365m) : arrêt pique-nique.
Miss Caillet râle ! Ca ne va pas ! Mimi et Alain décident de lui monter les deux roues de secours. Nadine laisse la Kangoo du matin pour enfourcher sa bicyclette.
A Centuri Port, très joli port, le café est bu en compagnie de “l’Amiral”, figure locale.
On repart : toboggans à répétition et magnifique bord de mer, côte sauvage avec ses roches vertes. Toujours en hauteur par rapport au niveau de la mer, nous voyons se dessiner en contrebas une plage de sable gris foncé. Puis, perché sur sa colline, c’est le village de Nonza, terme de notre première journée.
Repos bien gagné, il est 16h 30. L’hôtel Patrizzi et son personnel nous accueillent chaleureusement. Après la douche, visite de la tour et de l’église Ste-Julie, patronne de la Corse. Repas excellent, serveur “cool” puis dodo bien mérité.

97 km et 365m de dénivelée

Vendredi 5 octobre : Balagne, Centre, Corte

8h 15 : départ de l’Ile Rousse. Quelques kilomètres pour se faire les jambes et nous voilà dans le vif du sujet au village de Belgodère (311m). Nous allons enchaîner 17 km de montée avec le passage des cols de Casella (405m) et San Colombano (692m).
Paysages arides et villages perchés sur rochers. Le soleil est voilé, et nous sommes un peu gênés par les passages répétés de voitures d’un rallye ... et très étonnés de découvrir en bordure de route des petits feux allumés par la D.D.E. et laissées sans surveillance !
La descente est amorcée rapidement, il faut slalomer pour éviter les bouses qui jonchent le bitume. Ponte Lecchia passé, arrêt pique-nique juste avant Francardo, village où le café nous attend. Quelques sucres imbibés d’”EPO” et nous voilà repartis. En bas, on entend couler la rivière. Nous arrivons au Pont de Castirla, et dans une épingle à cheveux, nous atteignons le dernier col de la journée, le col d’Ominanda (654m), déjà gravi en 1999.
Belle descente sur Corte où l’Hôtel de la Paix sera notre point de chute, après

76km et 1200m de dénivelée.
La douche est bienvenue avant notre traditionnel tour de village. Nous sommes un peu déçus, les rues sont sales et les habitations délabrées. Mais la citadelle a fière allure et notre hôtel est super. C’est le principal !

Lundi 8 octobre : Casinca, Fiumorbu

8h 15 : le portail de l’hôtel est franchi, mais 500 mètres plus loin, crevaison de Nicole : faux départ ! Après deux kilomètres de belle route, nous bifurquons sur la droite et là, d’entrée, une superbe petite route qui monte, monte ... les souffles sont courts en début de randonnée, la machine est encore froide.
Paysage aride avec toujours ces nombreux petits villages dispersés. Col de Bigorno (885m) puis dans la descente, le ciel manque de soleil et s’obscurcit, mais pas de pluie.
Ouf, c’était dur, mais tout le groupe est passé.

11h 45 : les estomacs ont un petit creux et on choisit de combler cette lacune à Murato, avec, pour toile de fond, sa superbe église à trois couleurs. St-Florent : arrêt café avant d’entamer la dernière difficulté de la journée, le col de Teghine après le col de San Bernardino. Le sommet est bien embrumé, mais c’est à la force des mollets que la cime (536m) est atteinte. C’est dans un triste décor que nous effectuons le début de la descente sur Bastia : immense décharge à ciel ouvert et tous ses environs calcinés.
Arrêt du groupe : Bernard vient de casser un rayon. Le remplacement de la roue arrière s’impose car elle est trop voilée. Le pneu plein va bien nous dépanner : merci Claudette !
Traversée de Bastia dans une circulation dense puis arrivée à l’Igesa où de charmants petits bungalows nous attendent après.

81km et 1228m de dénivelée.
Concours de boules après le repas du soir, avec les triplettes Claudette, Mimi, Michel contre Denis, José et Alain. Dodo un peu tard mais, tant pis,demain c’est relaxe !

Alain Cordier

jeudi 30 août 2001

Quatre cols à plus de 2000 en Maurienne

C’est l’été, c’est même la fin de l’été, il est grand temps d’aller gravir les plus de 2000 mètres nécessaires pour l’homologation* de notre centaine de cols annuelle. Oui, mais cela devient difficile, il faut en trouver au moins un inédit pour André, moi, je les préfère pas trop “fracassants” et tous, nous rêvons de petites routes ou chemins sauvages, loin des camions et près des cimes.
Destination la Haute Maurienne : deux cols qu’André n’a pas encore faits et qui ne semblent pas trop techniques : les cols du Fréjus et d’Arrondaz au départ de Modane. Et un classique, le col du Mont Cenis, mais par une voie forestière et avec, dans la foulée, celui du Petit Mont Cenis.
Premier jour donc, tôt le matin, nous enchaînons les lacets jusqu’à la station de Val Fréjus. Pas trop de voitures et un petit air de montée à l’Alpe avec les lacets numérotés. Dès la station franchie, nous sommes sur un chemin, dans la gorge qui conduit au Lavoir. C’est très roulant et les randonneurs pédestres sont de l’autre côté. A la sortie des gorges, nous prenons à gauche, laissant à droite le chemin du Mont Thabor et du col de la Vallée Etroite. Là, dans l’épingle, c’est bien trop raide pour moi, je monte à pied jusqu’aux chalets, après ça roule mieux. Mais dans le pas du Roc, entre les barrières rocheuses, les gros cailloux ne sont pas très accueillants, je pousse encore. Les jeunes passent, André prend des photos. Voilà le beau vallon terminal, on devine le col au fond ... Le chemin descend presque à la fin, nous arrivons à toute allure au sommet : du col, nous avons une vue très étendue sur Bardonnechia, et les cols italiens !
Balade à pied sur la crête pour les grands, bataille de boules de neige pour les jeunes !
A la descente, petit détour facile par le col d’Arrondaz, sommet des pistes de la station. Retour par le même itinéraire avec une petite variante VTT pour les jeunes qui franchissent le pont de pierres de la chapelle Notre-Dame du Charmaix.
Deuxième jour, après une nuit au camping de Termignon, nous partons à travers le village à la recherche du chemin du Petit Bonheur. Raide, très raide, au départ, ce vieux chemin, ancienne voie vers Lanslebourg. Nous le quittons dans la forêt et prenons la piste forestière du Replat des Canons. Plus de goudron mais un chemin bien doux et pas trop pentu par lequel nous nous élevons régulièrement au-dessus de Termignon. A chaque épingle, la Dent Parrachée apparaît plus nettement, les glaciers de la Vanoise étincèlent à travers les arbres. Nous parvenons sans peine à l’abri ONF du Replat des Canons, où nous goûtons en compagnie d’un groupe de vététistes.
Maintenant la piste monte et descend en limite de forêt et d’alpages jusqu’à la Ramasse où nous retrouvons la grande route. Encore un kilomètre de goudron et nous voilà au col ! Le lac est bleu, les épilobes roses, les alpages ont une douce odeur sucrée. Nous décidons de faire le tour du lac avant d’attaquer le dernier col : vite, vite sur la route, vite, vite, loin de la foule des magasins de souvenirs pour arriver au bout du lac. Descente sur le barrage en dérapages dans les graviers pour Dimitri, plus calme pour les autres. Nous traversons et retrouvons un beau chemin bâti qui contourne les fortifications et nous conduit au-dessus du lac dans les rhododendrons.
Après le repas, le chemin du Petit Mont Cenis est interminable, peu de pente mais des caillasses inconfortables. Les fesses endolories, nous atteignons enfin la ferme et le col. Le retour passe plus vite même si ça saute toujours autant. Et nous croisons un chasseur de cols aperçu à Vesc à la Concentr’ du 15 août ! Les Alpes sont petites ! Descente très rapide par la route jusqu’à Lanslebourg, la circulation n’est pas trop dense, nous continuons sur le goudron jusqu’au camping. Et voilà ! Quatre cols dans la sacoche !

Michèle Sassoulas

* homologation par le Club des Cent Cols : pour en être membre, il faut avoir franchi à vélo cent cols différents dont au moins cinq à plus de 2000m. Ensuite, on envoie chaque année sa liste de cols, avec encore cinq cols d’altitude par centaine franchie. C’est un jeu passionnant et très motivant : on devient vite “accro” et on s’améliore beaucoup en cartographie !

mardi 21 août 2001

MER - MONTAGNE 2001 Royan - Col du Béal

Quelques instantanés :

2ème étape : “Une nuit dans la paille, Brigitte ?”
Départ de Chenac à 8h, le temps est légèrement voilé, mais la journée s’annonce de bon augure. Première halte au village de St-Genis de Saintonge : photo de l’église du XIème siècle, mais pas de café ouvert. Nous poursuivons sur Jonzac : ici pause café, nous découvrons que c’est une ville thermale. Puis direction Barbézieux, au milieu des vignes, nous sommes dans la région du Pinaut des Charentes. Parcours assez vallonné, mais sympa au milieu de grands champs de tournesols. Courses à Barbézieux pour le repas de midi que nous prenons au village suivant, Blanzac, devant l’église XIIème dont l’intérieur est peint de jolies fresques. Direction Villebois-Lavalette, village perché surmonté des ruines de son ancien château fort.
Premier incident : la chaîne se met à sauter : la réparation est rapide, il suffit de supprimer un maillon ! Nous poursuivons sur Nontron, le temps devient de plus en plus menaçant, le grondement de l’orage semble nous courir après ... En passant devant une grange, nous décidons de nous y abriter un instant. A peine une minute après, un violent orage éclate, nous bloquant là pour la nuit, d’après moi ... Mais Brigitte ne se voit pas passer la nuit dans cette grange et après deux heures d’attente, la pluie cesse et nous repartons vers Notron où nous arrivons à 19h. Vu le peu de choix pour les hôtels, nous nous dirigeons vers un logis de France où nous sommes bien accueillis.

4ème étape : Château, orgues, barrage et... côte à 9% !
Départ de Chamboulive à 8h 15. Le temps ce matin est plutôt frais après les pluies de la nuit. Direction St-Augustin et première pause café dans un bistrot tenu par une mamie qui s’empresse de faire chauffer l’eau sur le gaz. Après ce bon café, nous admirons l’église, nous prenons des photos et nous continuons sur Sarran, village dont le maire est Bernadette Chirac et qui abrite le musée du Président. Nous aurions bien aimé le visiter, mais cela nous aurait retardés ... Ce sera pour une autre fois ! Nous arrivons à Egletons, nous faisons nos achats pour midi. Nous suivons la direction Neuvic, en fond de vallée, devant les ruines du château de Ventadour. Ca remonte sur Neuvic : pause repas devant un petit garage avec, comme enseigne, un vieux vélo pour indiquer qu’ici, on répare aussi les vélos. Nous espérions dépasser Bort-les-Orgues ... mais pour la suite de l’itinéraire, trois solutions se présentent : je pense choisir la meilleure, en tout cas, c’était la plus jolie ! Descente sur le pont de Verjenoux pour passer la Dordogne et remontée sur Chapignac (ouf, ouf !), il faut signaler que la fraîcheur matinale a fait place à une chaleur orageuse. Enfin descente sur Bort-les-Orgues : nous admirons bien sûr les orgues de basalte mais aussi la ville dont la principale industrie est la tannerie. A la sortie de la ville, nous passons sous un impressionnant barrage hydroélectrique. Et voilà qu’après les photos et la contemplation de l’ouvrage, nous nous apercevons que la route soudain s’élève, s’élève et monte jusque là-haut, plus haut que la barrage ! Arrivée au sommet, Brigitte constate qu’on a fait du 9%. Hôtel en vue, arrêt obligatoire, douche réparatrice et à table pour déguster une tête de veau, spécialité de la région !

6ème étape : le Col du Béal, après une nuit de tempête !
Après une nuit mouvementée, perturbée par un violent orage (il fallait s’accrocher à la tente pour ne pas se faire emporter par la tempête !), nous remballons tout notre équipement et direction Bertignat puis Vertolaye, au pied du col du Béal. Là, nous nous arrêtons au bistrot du coin pour un café, et le patron a la gentillesse de garder tout notre barda (sacoches et tente bien humide) pour nous alléger au maxi, vu les deux chevrons sur la carte !
C’est avec un tandem tout léger, léger que nous commençons notre ascension : la montée est plutôt dure jusqu’à St-Pierre-la- Bourlhonne. On se retrouve dans les bois et Brigitte a même le temps de repérer de magnifiques bolets (je me dis : “on doit monter doucement !”). Enfin, le col est en vue, il y a une maison au sommet, ça y est ! Arrêt devant la pancarte : Col du Béal, altitude 1390m. Photos souvenirs et coup de tampon sur les cartes de route. On envoie les cartes d’arrivée à M.Charles Rolland, et on redescend ravis d’avoir réussi notre périple !

Quelques chiffres :
14 août : Valence-Royan, 640km, en voiture de location, le tandem dans le coffre.
Royan - Chenac, 30km
15 août : Chenac - Nontron, 130 km
16 août : Nontron - Chamboulive, 125km
17 août : Chamboulive - Bort-les-Orgues, 95 km
18 août : Bort-les-Orgues - St-Amant-Roche-Savine, 120km
19 août : St-Amant-Roche-Savine - Col du Béal - St-Pal-de-Chalencon, 30km et 94 km
20 août : repos chez nos amis
21 août : St-Pal-de-Chalencon - Valence, 146km
Total 770km, j’avais prévu à peine 600km !

Denis Barneron

Les randonnées Mer-Montagne :
C’est simple, il faut relier un point en bord de mer à une arrivée en montagne. Trois mers, sans départs déterminés et cinq massifs montagneux avec des arrivées, elles, bien déterminées.
Deux exemples : notre premier parcours en 2000 : Sète - La Chapelle-en-Vercors (Méditerranée - Alpes) ou notre second en 2001 : Royan - Col du Béal (Atlantique - Massif Central). L’itinéraire est libre. On peut aussi faire Manche - Jura ou Atlantique - Vosges ou Méditerranée - Pyrénées ou ... Seule contrainte : la distance à vol d’oiseau entre le départ et l’arrivée doit être supérieure à 200 kilomètres.
L’homologation se fait à partir du carnet de route à faire tamponner et de cartes de départ et d’arrivée à poster au délégué fédéral.

dimanche 12 août 2001

Semaine Fédérale de Crest du 5 au 12 Août 2001


Les Chabeuillois montent leur tente.

Ravitaillement de Chabeuil
le marcheur géant du Club de marche de Chabeuil


Les bénévoles s'activent, pour accueillir des milliers de cyclotouristes
affamés et surtout déshydratés par une chaleur torride !!!


Les Jeunes de le Semaine !

La danse officielle du Club Jeunes!

Interview d'un jeune cyclotouriste chabeuillois (Sylvain)
par les animateurs de la soirée du Club Jeunes,
au sujet des Critériums.


Le défilé de clôture de la semaine.

Même Obélix a fait le défilé !

Les grands aussi peuvent participer à la Semaine Fédérale !!!

Récit de la SF (par un Jeune)

Au camping, nous étions 6 jeunes sur deux emplacements côte à côte : Jeanne, Marianne, Jérémy, Daniel, Lénaïc, et moi. Michèle et André nous "encadraient".

Le Lundi, nous sommes partis au Club Jeunes, lieu de rendez-vous pour le départ des circuits. Nous y sommes arrivés à 8 h 30, mais le départ ne s'est fait que vers 10 h. Nous étions accompagnés par deux moniteurs.
Le circuit s'est très bien passé ; nous avons pédalé sous la chaleur, dans le sud de la Drôme.
Après le repas du soir, je suis reparti chez moi pour y passer la nuit car le lendemain j'étais bénévole au ravitaillement de Chabeuil.

Le Mardi, à Chabeuil, ont défilé près de 8000 cyclotouristes de 7 h jusqu'en fin d'après-midi. C'est impressionnant de voir tant de cyclos et tous les bénévoles qui s'activent pour les ravitailler ! Le soir, on m'a ramené à Crest en voiture, car j'avais eu très chaud en faisant la circulation à la sortie du stade ! Quel soleil de plomb ! Le soir nous sommes allés au Club Jeunes, où se tenait le journal de l'info : une sorte de résumé de la journée des jeunes, avec des interviews, la météo du lendemain… Ensuite, il y eut un karaoké, avec une dizaine de jeunes "cyclochanteurs" et deux jeunes "chanteuses espoir". Le clou de la soirée fut le show de Ben Jackson, la réplique officielle de Michael Jackson !

Le Mercredi, les circuits allaient en Ardèche. Jérémy et moi sommes partis de bonne heure (6 h). Lui, fit le grand parcours (210) et moi le 184, car il comprenait plus de cols. En effet, je chasse les cols, mon centième fut le dernier de ce parcours, le Col des Quatre Viaux ! Les copains et moi nous sommes retrouvés par hasard sur le retour du parcours à Livron. Ils étaient accompagnés par deux très sympathiques moniteurs : Jérôme et Daniel !
Le soir, nous sommes allés au club Jeunes. Puis ensuite on était invité chez Jean-René, un copain qui habite sur les hauteurs de Crest. C'est dur de monter chez lui après une journée de vélo dans l'Ardèche !

Jeudi, c'était la "journée de repos", avec un pique-nique au parc de Lorient. Cette journée de repos n'en fut pas une (92km). Heureusement que l'ambiance était bonne avec Jérôme et Daniel ! Il pleuvait et nous sommes pourtant passés par le plateau de Marquet. On s'est quand même arrêté pour prendre un "ravitaillement" chez moi à Châteaudouble. Pour le casse-croûte de midi, nous nous sommes abrités sous un des toboggans du parc. On était serré comme des sardines… Au retour, nous avons visité une fabrique-musée de figurines militaires. C'était très intéressant : le passionné qui réalisait ces figurines avait beaucoup de patience, car il est très long de confectionner ces petits soldats miniatures.
Le soir, j'ai été invité au journal de l'info, pour parler des critériums ! J'ai du être assez bref car un " exposé" sur le dopage avait été présenté auparavant.

Le Vendredi, on a fait le "circuit du Vercors", 108 km. Le circuit passait par Die et rejoignait Beaufort par le Col de la Croix. A la descente du col, mon jeu de direction s'est desserré ; heureusement le vélociste de Beaufort a pu arranger cela, malgré cinq gros “pètes” qu'il a faits sur le cadre du vélo, en lachant sa clef !!! Le soir, comme d'habitude, on est allé au Club Jeunes. Il y avait le traditionnel et fabuleux journal de l'info suivi d'un film en DVD, que l'on a visionné sur grand écran ; c'était sympa !

Le Samedi, et oui déjà Samedi, on se disait que la semaine était passée très vite et que l'on se quittait presque déjà. On est allé à Saint-Nazaire-le-Désert, sous une chaleur digne du Désert… Le soir, c'était la "Méga Teuf" (soirée de clôture des Jeunes de la SF). On s'est bien amusé !

Le Dimanche, tous les cyclotouristes se sont rassemblés par ligue sur le stade de foot de Crest. Nous avons ensuite défilé jusqu'à Aouste. Puis on est retourné à Crest par la même route en croisant une file continuelle de cyclotouristes ; quand on revenait à Crest, l'arrière du peloton en sortait ! Sur le bord de la route des centaines de Crestois et de touristes nous acclamaient !
Après le repas de midi, ce fut l'heure de démonter les tentes… et de retourner chez soi. J'ai trouvé cette semaine très intéressante, du fait de rouler avec des cyclotouristes venant de toute la France et même de plus loin…
Il y a autre chose qui était bien tout le long de cette semaine, c'est la permanence : on y trouvait des quantités de pièces à bas prix, des stands qui proposaient de la documentation…
Vive la Semaine Fédérale !!!

Sylvain

P.S : Un p'tit conseil pour ceux qui voudraient aller à la S.F. 2002 à Quimper : apportez un bon carnet d'adresses car l'on se fait beaucoup d'amis !!!


dimanche 22 juillet 2001

Brevet de Randonneur Alpain (2001)

Pour ce troisième BRA, je prévois mon départ de Grenoble à 3h du matin. Donc, réveil à 0h30, direction Grenoble, Palais des Sports. J’arrive à 2h, je croise la deuxième vague de cyclos : lumière palotte à l’avant et feu rouge clignotant à l’arrière. Le temps de monter le vélo, de m’équiper, de retirer ma plaque de cadre, de prendre la petite collation offerte par les Cyclos Grenoblois, me voilà dans les starting-blocks du départ ...
Dernière vérification de l’éclairage et, à 3 heures sonnantes, les barrières s’ouvrent pour les 260 km du BRA 2001 !

Etre équipé d’une lampe frontale en plus de l’éclairage, cela permet de contrôler la vitesse et les bas-côtés. Nous roulons assez vite : environ 25 à 28 km/h dans une ville endormie. La sécurité est assurée par la Gendarmerie à chaque carrefour. Après Vizille, nous sommes dans la nuit, au clair de lune. Le peloton reste étiré mais sans cassure, cela fait comme une guirlande de cyclos partant à l’assaut des sommets.

A Bourg d’Oisans, le jour commence à pointer, la Rampe des Commères est gravie sans aucun commérage ... et nous voilà à La Grave. Les cafés sont pris d’assaut par cette horde de cyclistes affamés de brioches et de croissants. Repartis à l’assaut du Lautaret, nous ne pouvons rester insensibles au spectacle du glacier de la Meije sous les premiers rayons du soleil. Arrivée au col, un peu de repos et direction le Galibier : la montée s’effectue au train du cyclotouriste, c’est-à-dire de 8 à 9 km/h, tout en savourant le panorama exceptionnel qui s’offre à nous. A 9h15, c’est l’arrivée au contrôle au pied du mémorial de Henri Desgrange. Ce “ravit” est copieux et l’accueil très chaleureux. Il reste encore à gravir le dernier kilomètre avant le col : c’est la partie la plus dure (est-ce les plus de 10% ou le casse-croûte trop copieux ? ).

Descente sur Valloire, petite remontée du Télégraphe, et descente sur St-Jean de Maurienne pour le ravitaillement de midi. Surprise : j’y retrouve des cyclos de Montmeyran, des Crestois et des membres de l’ASPTT de Valence : ils repartent car ils ont une heure d’avance sur moi, ils sont partis à 2h ce matin. Je me restaure et je repars vers le col du Mollard : il est 12h30, la chaleur est bien là, la montée aussi, bref, je mets tout à gauche et j’y vais tranquille ... au cours de la montée, la salade de thon commence à se faire rappeler à mon bon souvenir ... enfin, j’arrive à Albiez-Montrond. Un ravitaillement est proposé, là, c’est plutôt la soif qu’il faut apaiser ! Nous refaisons le plein des bidons et des ... bonhommes et nous descendons sur St-Sorlin d’Arves, au pied de la Croix de Fer. Là, les cyclos sont tous au bistrot ou attroupés autour des fontaines à se rafraîchir. Moi, j’en profite pour faire refroidir mes pieds car ils sont en surchauffe.

Puis me revoilà parti à l’attaque du dernier col, c’est là que commence vraiment la galère des cyclos. Sous un soleil de plomb, c’est l’hécatombe chez les cyclotouristes, voire la Bérézina, mais dans la chaleur ... il y en a de partout ... sur les bas-côtés, sur la route, poussant le vélo ... Moi, c’est pareil, un coup sur le vélo, un coup à côté, mais j’arrive au col et là, surprise : un caméraman avec un type équipé d’un micro et qui me demande mes impressions “à chaud” ! Je ne sais pas ce que j’ai raconté, mais ils avaient l’air ravis d’en avoir eu un “bien cuit”. Après cela, le “ravit” est bien fourni, ce qui permet de se refaire une petite santé.

Redescente sur le barrage de Grand-Maison. Quelques remontées assassines surprennent bien des cyclos avant de rallier Bourg d’Oisans. Pour rentrer, des groupes se forment mais les volontaires pour les relais sont rares ... je donne donc mes dernières cartouches pour rentrer. La côte d’Uriage, celle-là aussi, on la ressent dans les jambes ! Ce n’est qu’un faux-plat de 2 km mais quand même, quand on est cuit , on est cuit ... Uriage ... descente sur Grenoble ... arrivée au Palais des Sports à 18h 15 ... après plus de 15 heures de vélo ! Ca y est, l’objectif est atteint, vidé physiquement mais la tête pleine de sensations ...

Ce BRA fut le plus dur, c’était mon troisième, avec une préparation sans doute pas “au top”, avec la semaine fédérale qui fractionna l’entraînement. Mais je voudrais faire partager cette aventure extraordinaire au club, car si moi, je l’ai fait avec ma carcasse, d’autres devraient le passer sans problème ... seulement, il faut le vouloir !

Denis Barneron

* BRA : Brevet de Randonneur des Alpes. Créé en 1936 par Gustave Darchieux, qui s’associe en 1937 avec Antoine Biboud, le fondateur des cycles Libéria. Dès 1938, les C.T. Grenoblois reprennent le flambeau. En 1945, l’alternance des sens est mise en place. A partir de 1953, la manifestation devient bisannuelle, elle a lieu les années impaires. En 1977, le super-BRA est créé : 300km et 5400m de dénivelée, pour cyclos entraînés et motivés seulement ! Cette super randonnée a lieu tous les 4 ans, dans le sens Croix de Fer - Galibier - Lautaret. 1983 est l’année record : 6000 participants. L’avenir du BRA semble assez sombre, les préfectures rechignent à donner les autorisations.

* Henri Desgrange : premier recordman de l’heure, en 1893, avec 35,325 km. Créateur du Tour de France en 1903.

dimanche 15 juillet 2001

Semaine Jeunes à Poitiers (2001)


Dès le lundi soir on étudie les parcours possibles

Serge le moniteur, crève ; toute l'équipe se précipite pour l'aider.

Dans la forêt de Moulière. Au milieu de la route !!!

Oui, oui c'est à cet endroit que l'on s'est trompé !!!

Stéphane donne le tempo avec son Jambé

Sortie au Futuroscope le Jeudi

Sortie au Futuroscope le Jeudi

Sortie au Futuroscope le Jeudi

Séquence Culture à 732 La Bataille

Jean-René Danichou Jeanne Richard Florent Céline André Jérome
Jérémy
Arnaud Marianne Antoine Damien Sylvain Moumoune Serge Bibi
Bernard Thomas Petit Pimouce Céline Stéphane Eugénie Marie Jean-Guillaume
La randonneuse de Bernard Le VTT de Jean René

Thomas dirige le dernier entraînement des Jeunes Rhône-Alpains

Guillaume sous la corde. Il a encore de la marge l'acrobate !!!

P'tit Déj

mercredi 11 juillet 2001

Voyage itinérant

Fauconnières, 6 h 45, le 11 juillet 2001, notre équipe de 8 cyclotouristes est au complet. Ce Voyage Itinérant* à vélo est une première pour la majorité d’entre nous. Nous devons rouler sur 250 km minimum en 3 jours minimum. Chacun a minutieusement choisi, pesé, plié son paquetage ; autonomie oblige.
Le choix de notre itinéraire en boucle s’est porté sur les hauts plateaux de l’Ardèche en quête de fraîcheur. Et pour commencer notre ascension, une mémorable côte : celle de Lépine à St-Jean de Muzols ( ? %) !
Nous déjeunons à Lalouvesc, puis repartons jusqu’à St-Jeures (Haute Loire) pour notre première nuitée en gîte d’étape. “Pas de problème d’insomnie ! ! “
12 juillet. La traversée matinale du massif du Meygal remplit nos mémoires visuelles et olfactives. Contemplation.
St-Front : typique village de granit posé sur un plateau semi-désertique suivi de son lac. Au pied du Mont Mézenc, nous franchissons la ligne de séparation des eaux à la Croix de Boutières pour replonger sur la forêt de Bonnefoy. Arrêt casse-croûte. 30 minutes - plus rien dans les sacoches.
Aussi, au bord du lac d’Issarlès, ce n’est pas tant la beauté du paysage qui nous impose un arrêt mais surtout une puissante fringale qui s’empare de Robert et moi-même, transformant mon humeur du moment ! Rassasiés, nous redescendons sur le barrage du Gage puis contournons le Suc de Bauzon.
Et pour finir notre étape de 100 km, une dernière montée interminable de 3 km pour aller nous percher dans le gîte d’Usclades : “Les chats perchés” où un festin “fait maison” nous attend.
13 juillet. Nous nous laissons agréablement glisser sur les pentes douces des cols de Mézilhac, des Quatre Vios, de Miraud, de la Fayolle. Nous laissons la fraîcheur et l’odeur des foins derrière nous. Nous traversons le col de l’Escrinet pour rejoindre le plateau du Coiron où règne une chaleur accablante. Nous y apprécions l’ombrage des quelques rares feuillus pour notre dernier pique-nique.
15 h. Nous poursuivons notre périple en direction du col de St-Alban sous un soleil de plomb. Le bitume colle aux pneus - pas d’air - silence entre nous - les gourdes se vident.
Ouf. Dernière pause en terrasse à La Voulte. Notre voyage se termine. De retour à Chabeuil, les compteurs affichent 350 km.
Et bien sûr, les quelques adeptes et futurs adeptes du Club des Cent Cols* n’ont pas manqué d’agrandir leur collection en recensant pas moins de 24 cols à l’aide du Chauvot.*
Sans aucun doute, nous sommes tous prêts à renouveler l’expérience.

Michèle Moriquand

samedi 23 juin 2001

Week-end VTT des Jeunes de Drôme - Ardèche à Ucel (07) 23-24 Juin 2001


Ici, la troupe au Château de Boulogne (07).

Près de la table d'orientation du Rocher des Combes.

Cours de mécanique grâce à la crevaison d'Axel.

A la recherche du chemin oublié.

Sous ce pont coule le Saudron.

Méga top le VTT à Ucel !!! N'est-ce-pas Loïc?

Dédé dit "The Fly" un de nos accompagnateurs du week-end.
Il est aussi Moniteur Fédéral VTT.

mercredi 20 juin 2001

Sortie annuelle du cyclo cool 2 jours à Viviers du Lac (Savoie)

Mercredi 20 juin 2001 : très beau temps
Arrêt des voitures aux environs du Bourget du Lac pour se dégourdir les jambes et en profiter pour déguster gâteaux et petits noirs offerts gracieusement par nos féminines en nombre : 11 pour 18 participants. Arrivée à Viviers où nous sommes très chaleureusement accueillis par nos hôtes.
Récupération des vélos et sans transition, le derrière sur la selle et nous voilà partis pour un parcours long de 75 km concocté par Roland. Nous longeons le Lac du Bourget, entrons dans Aix-les-Bains, puis c’est la Biolle et ça monte dur jusqu’au Col de la Chambotte (650 m). Vue superbe sur le plan d’eau. Visite obligatoire de Chinchieux, village typique avec son pont qui enjambe le canal où les bateaux bondés de touristes nous saluent à chaque passage. Pique-nique avant l’Abbaye de Hautecombe où nous savourons notre rituel café. En avant pour la dernière ascension de la journée, le Col du Chat (633 m) et c’est la pause-photo pour figer “l’exploit” devant le panneau.
En bref, randonnée d’une beauté exceptionnelle où le paysage fait alterner l’eau, les prairies, la forêt et les sommets rocheux.
Repas du soir copieux et très cyclo pris au restaurant de l’hôtel, puis “dodo”.

Jeudi 21 juin 2001 : le soleil est toujours des nôtres !
Petit déjeuner puis départ en voiture pour Albens, où nous prendrons le départ pour un périple de 76 km. Jolie montée jusqu’à Cusy puis c’est le Pont de l’Abîme. Impressionnant et vertigineux de traverser ce pont étroit ! On ne voit pas le fond des gorges mais on entend le grondement sourd de l’eau dévalant les rochers ; c’est un endroit où les accros du saut à l’élastique doivent faire monter leur taux d’adrénaline.
Mais revenons à la réalité car de suite la grimpette s’annonce rude. Si rude que quelques lacets avant le Col de Plainpalais (1173 m), des cyclos s’arrêtent pour reprendre des forces. Ouf ! Nous voilà en haut tout transpirants.
Le pique-nique est le bienvenu pour nos organismes qui ont souffert. Reprise des “bécanes” et bientôt les cols se suivent : La Féclaz (1340 m) avec des névés sur les pics environnants, le Mont Revard (1531 m) d’où nous avons un joli point de vue sur toute la vallée.
Retour tranquille jusqu’à notre point de départ du matin. Reprise des voitures surchauffées laissées au parking. A la demande générale, nous prenons un pot ensemble avant de nous quitter pour Chabeuil, et c’est l’occasion de féliciter Roland pour ces deux circuits exceptionnels de beauté, ainsi que Claudette pour le choix de notre hôtel-restaurant et son travail de trésorière. Et que l’année prochaine, on renouvelle cette bonne idée !

Alain Cordier

vendredi 1 juin 2001

Cyclo-camping 2001

Chaque année, je réalise un voyage en cyclo-camping et en solitaire : chacune de ces randonnées dure une grosse semaine. Pour le voyage 2001, j’ai privilégié les contrastes : départ et arrivée à Chabeuil, visite du Bugey, du Jura Suisse, ensuite cap à l’ouest par le haut de la Bresse et retour par les Monts du Lyonnais. Une balade de 1135 km en 8 étapes : on pourrait appeler cela du raid cyclo-campeur !
Je vais essayer de décrire ce voyage au travers d’un moment important de la journée du cyclo-campeur : l’arrivée au camping, une sélection des meilleurs “morceaux”.

1ère étape : A Belley, mon compteur indique 170km, c’est déjà très raisonnable comme distance et j’ai déjà bien le sentiment d’être parti. Seulement voilà, pas de camping au pays ... Je dois encore rouler 17 km pour atteindre Culoz. Il n’est pas trop tard, le soleil est encore haut dans le ciel. Comme le camping est en bas de la ville, je fais les courses au passage. Arrivée à l’accueil, choix de l’emplacement, montage de la tente, douche : aujourd’hui, tout cela ne m’a pris qu’une demi-heure. Maintenant, j’ai du temps ... Cool !

2ème étape : 89 km seulement. Il faut dire que j’ai passé trois heures intenses dans l’ascension du Grand Colombier. A 15 h, je suis à l’entrée du camping de Bellegarde-sur-Valserine : il se situe dans la zone commerciale en contrebas de l’autoroute. Pas très bucolique comme lieu ! Il est encore tôt, alors je décide de continuer. Une heure plus tard, j’atteins le sommet de la colline où se situe le camping municipal de Champfromier : la pelouse est fraîchement tondue, pas de tente, personne au bureau. Visiblement la saison n’a pas encore commencé. Un WC et un robinet fonctionnent. Le confort est suffisant pour décréter que l’étape se termine ici. Camping désert et gratuit.

4ème étape : A Salins-les-Bains, je dois sortir le poncho. Une heure de sauna et la pluie cesse. Je ne sais pas trop où sera l’étape du jour. J’avais vaguement prévu d’aller à St Jean-de-Losne, ville de mariniers, pour le contraste. Amusant de passer de la montagne à la batellerie. Mais c’est encore loin et dans cette direction le ciel est terriblement menaçant. Les nuages noirs écrasent la Bresse. Je vois l’orage se diriger vers moi avec une certaine angoisse. Non pas que la situation soit dangereuse et désespérée, simplement le confort du camp va en prendre un coup. Monter la tente sous la pluie est un “must” parmi les désagréments du cyclo-camping. Je pédale sans conviction, sans but presque. Une petite descente ; je franchis le Doubs. Et là, à gauche, un panneau miraculeux : “camping à 100m”. De grosses gouttes de pluie dessinent des ronds dans les flaques d’eau. C’est l’annonce d’un orage imminent. Pas un dixième de seconde d’hésitation : je fonce.
Passage éclair à l’accueil : “je vais monter la tente et je reviens”. 10 secondes pour voir où je m’installe : près de cet arbre, pour caler le vélo. 30 secondes pour déballer les piquets, 2 couvertures de survie, 5 pinces à linge, la tente intérieure, le double-toit. 2 minutes 30 pour assembler le tout, et c’est le déluge. Vite une couverture de survie pour protéger le vélo et les sacoches. Les pinces à linge servent à la maintenir sur le vélo quand le vent souffle.
Je retourne à l’accueil. Je discute une demi-heure avec le propriétaire de la pluie et du beau temps, mais aussi du “changement de mentalité des campeurs”.
Il pleut toujours. Je suis obligé de mettre l’imper pour aller à la douche, pour ne pas me mouiller bien sûr. Ce camping providentiel est situé sur la commune de Petit-Noir.

7ème étape : Des cols, des cols, des cols. Ajoutons à cela un itinéraire tarabiscoté qui rend la navigation délicate. Une journée de légende. Je suis à Vaugneray, dans la grande banlieue lyonnaise. J’ai parcouru déjà une bonne distance et il se fait tard. La lumière est sublime. La ville de Lyon est jolie sous cet éclairage. Jolie, surtout de loin. Je tourne un bon moment dans Vaugneray. Rien. Pas de camping. Et m.... . Il va falloir rouler encore. Il est 18 heures. M.... ! M.... ! Ras le bol. Et pas de salut avant Yzeron. J’avais repéré, en établissant mon parcours, quelques zones délicates à franchir du fait de campings trop espacés. Cela rendant l’étape ou trop courte ou trop longue. Bon là, c’est clair, je m’oriente vers une étape trop longue !
13 bornes pour atteindre Yzeron. Et ça monte. 19 h 30 j’arrive au village. Rien ? Juste une vague indication de caravaning, inintéressant pour moi. Je fais le plein d’eau car je vois le spectre du bivouac sauvage se profiler dans mon horizon. En montagne, cela serait sympa, mais dans cet environnement à l’habitat relativement dense ? Bof.
Je décide de rouler jusqu’à la nuit. Je franchis le Col des Brosses à 20 h 15. La lumière est encore plus belle qu’à Vaugneray. Mais ce n’est vraiment plus mon problème. En face, apparaît St-Martin-en-Haut : 3 à 4 kilomètres à vol d’oiseau. Seulement entre le col et le village coule une rivière. Et depuis le temps, elle a creusé une sacré vallée. Descente, remontée. Quand j’arrive à St-Martin, le soleil disparaît derrière la montagne.
A un carrefour, un panneau m’indique l’existence d’un camping et sa direction. C’est un peu comme la découverte d’une fontaine en plein désert. Ou plus exactement la découverte d’une pancarte indiquant : ” fontaine à 10 km”. Le panneau m’invite à suivre un sens unique. Je visite ainsi le bourg. Typique, mais la nuit commence à tomber. Me voilà au giratoire de sortie. Plus d’indication. Où aller ?Au fil des voyages, le cyclo-campeur acquiert un certain flair, un sixième sens, ou simplement une capacité à faire preuve de logique malgré la fatigue, comme on veut.
Généralement, les campings sont installés sur des terrains pas trop pentus. Donc je prends la seule route qui semble aller vers du plat. Au bout d’un kilomètre d'ascension, je trouve enfin l’indication... camping 500 mètres. Je vois même les caravanes.
Mais la journée n’est pas encore terminée. Ici, on ne peut payer sa place que par chèque. Le gestionnaire convient qu’un chèque de 22,50 F, c’est un peu idiot. Réflexion intense. Il est décidé que je peux finalement régler en espèces. Mais je ne dispose que d’un billet de 100 F. Il ne peut me rendre la monnaie puisqu’il n’a que des chèques dans la caisse du camping. Le gérant se lance alors dans une habile manoeuvre comptable et change mon billet avec de la monnaie de la caisse du bar. De la sorte je peux acquitter ma place au trésor public (c’est un camping municipal).
Ouf ! Je vais enfin pouvoir monter la tente. Il est déjà 21 h !
- Ah, j’oubliais, et pour la douche ?
- Et bien ici, elle fonctionne avec des jetons. C’est 5 F.
- En chèque ou en espèces ?
- En liquide, ce n’est pas la même caisse.”
Re-ouf ! Il me semblait tout de même que payer sa douche en liquide, c’était logique, enfin ça coulait de source.

André Peyron

samedi 19 mai 2001

Sortie annuelle du club Week end à Lourmarin et Villelaure (Vaucluse)

Samedi 19 mai 2001 :
C’est au centre d’accueil d’animation rurale de Lourmarin qu’étaient hébergés les 14 cyclos présents dont 10 féminines. Dépôt des bagages et préparation des vélos pour la découverte de la région sous un soleil radieux.
Très beau circuit préparé par Denis. Il empreinte la route des crêtes, en passant dans la forêt des Cèdres ; le profil du parcours est bosselé à souhait et laisse des traces sur nos cyclos réchauffés.
Heureusement, le pique-nique est bienvenu pour une récupération bienfaitrice.
Reprise de nos montures ; Observatoire ; Têtes des Buis puis pause café au Cheval Blanc.
Roussillon, Bonnieux, puis l’arrivée à Lourmarin. Un petit coup d’oeil sur notre compteur qui affiche 95 Km quand même !
Un cyclo : “Eh ! Denis, combien de km tu avais prévu au départ ?”
Denis : “Ah oui ! Ca fait un peu plus mais il vaut mieux ça que moins ! !”
Très bon repas pris en commun.
La nuit sera chaude car la fête bat son plein pour un mariage dans une salle proche de nos chambres. on peut danser avec la compagnie créole qui revient souvent sur la platine. Mais qu’importe, il faut que tout le monde s’amuse.

Dimanche 20 mai 2001 :
Petit déjeuner et direction Villelaure en voiture pour le départ d’une randonnée groupée de 60 km de tous les maillots jaunes et bleus.
A l’arrivée, nos féminiines repartirons avec leur traditionnelle coupe. Bravo pour elles ...
Repas de midi pris ensemble à Perthuis et nous nous accordons une visite à Roussillon des carrières d’ocre et c’est le retour à Chabeuil.

En conclusion, nous avons passé un excellent week end ensoleillé à pédaler dans une magnifique région que quelques cyclos ont découvert. Grand merci à Denis qui a tout pris à sa charge. Cependant, un petit regret du peu d’enthousiasme des licenciés pour ces randonnées. Le bureau se demande POURQUOI ? Si vous avez des idées, des suggestions, nous sommes à votre écoute.

Alain Cordier

*VI : Voyage Itinérant : Brevet homologué par la FFCT. Les contrôles sont effectués au moyen de cachets humides apposés sur une carte de route fournie par la fédération.
*Chauvot : guide édité par le Club des Cent Cols, recensant les 8500 cols français, avec localisation géographique et cotation de difficulté.

lundi 16 avril 2001

Pâques en Provence à Piolenc 2001


Départ de Chabeuil le Samedi de Pâques à 6 h 00 !!!
Le thermomètre indiquait -2° !!!

Deux équipes : -Une trace féminine.
-Une fléchette de Jeunes accompagné par André.



Une randonnée autour de Piolenc le lundi.
Au premier plan : Le tandem des Barneron


Démonstration de trial à la Concentration.
Sur cette photo Daniel sert de cobaye
au champion du monde de trial et à ses collègues
qui nous ont offert un magnifique spectacle !!!





samedi 14 avril 2001

Trace Vélocio (Piolenc 2001)

- Alors, vous avez compris les filles ! On part à 6 heures de Chabeuil devant la porte monumentale ! On fera tamponner nos cartes de route à Puy-St-Martin, Bourdeaux, Vaison-la-Romaine, Mazan et Bouchet ! Et puis bien sûr à Piolenc ...
J’étais en train de rêver quand mon réveil a sonné ! Cinq heures ! Quel jour sommes-nous ? Samedi 14 avril 2001 ! C’est le jour J.
Robert et Suzanne Lepertel de l’Audax Club vont nous donner le départ ... Les deux Michèle, Françoise et moi allons faire une trace Vélocio* !
Mazan -> Bouchet : la galère ! Un vent horrible nous freine sur une trentaine de kilomètres ! 18h 30 : ouf, on arrive au camping de Bouchet, nos compteurs marquent 192 kilomètres !
Piolenc, 15 avril, 9h 30 : 214 kilomètres ! Les filles ont a eu la coupe ! La “Coupe de la lavande” pour l’équipe féminine la plus nombreuse ... C’est génial !
En ce 15 avril 2001, le soleil de Piolenc nous sourit ! Nous partageons notre joie avec l’équipe des jeunes (la meilleure) et tous les participants de cette concentration !
A bientôt, pour Pâques en Provence 2002, à Digne-les-Bains !

Claudette Chabanel

* Traces Vélocio : une des randonnées en direction de la concentration pascale en Provence. On roule en équipe de 2 à 6 “machines” (tandem(s) ou vélo(s), sur une distance comprise entre 201 et 360 km, avec un départ le samedi à 6h et une arrivée avant 10h le dimanche, la randonnée est neutralisée entre 22h et 6h dans la nuit du samedi au dimanche. Soit 20 heures de vélo au maximum.
L’Audax-Club Parisien propose aussi les Flèches : 24 heures consécutives et au moins 350km et pour les jeunes, les Fléchettes : 12 heures et au moins 150km.
Dans les trois cas, le parcours est à l’initiative des participants. A vos cartes !

dimanche 1 avril 2001

Critérium du Cyclo Chabeuillois le 1er avril 2001

Samedi 1er avril, ce n’était pas une blague, les jeunes sont là, prêts à nous accueillir, au soleil, contre l’Algéco du club.
Nous tirons notre plaque de cadre : le 3. Nous, c’est Michèle M et Michèle S. Sympas les jeunes, ils n’ont pas laissé les “vieux” partir seuls : nous partons par deux. C’est plus convivial aussi. Maintenant, voilà la foule, toutes les équipes sont là, il faut faire la queue pour le contrôle du matériel. Zut, Michèle n’a pas de sonnette. On perd 10 points. On essaie la mienne : c’est bon : elle reste audible à 25 mètres. Derrière nous, une équipe râle et rechigne à sortir le matériel de réparation pour le poser sur le carton à points. Une participante s’interroge : “dissolution ? Qu’est-ce que c’est ?” Ouh là, le compte à rebours a commencé. L’équipe 1 entre “en salle” : ce sont les présidents des Codeps 26 et 07, invités par les jeunes et qui ont répondu présents avec humour : le matériel de Claude est très adapté : ficelle de lieuse, corne de brume, règle à calculer.
Très vite, nous entrons en salle. D’abord la carte. Nous essayons vite, vite de tout mémoriser. “Là, tu sais, c’est le chemin. Mais là, on tourne où, à la sortie du village ?” Nous traçons, nous vérifions, nous mesurons, nous vérifions... Les questions : sécurité, secourisme, gastronomie, tout y est, même le nouveau vélo de Doudou et son “wishbone” et Bernard, le précédent président (actuel équipier n° 5 avec le trésorier). Les photos : “regarde là, c’est la croix du lavoir à Barcelone, et là, c’est le château de Châteaudouble. Mais cette fontaine ? Et cet arbre ? Bon, on verra ! ”. Nous prenons notre “bon de départ”. Au contrôle des 500 mètres, nous sommes sur la bonne boucle. Aucun problème jusqu’à la sortie de Montvendre. “Hé, regarde devant ! Les présidents ... mais... ils n’ont pas tourné, ils filent vers La Baume ...” Vite, on tourne. Nous, on a trouvé ! Tiens, mais cette fontaine qu’on vient de passer ? Demi-tour. Ce n’est pas celle de la photo, mais dis-donc, ce mur, cette tour... Wouah, c’est la photo 1. Ce n’est pas le château mais un bâtiment de ferme ! Bon, on repart, on regarde les arbres, on guette aussi les bas-côtés, pour la fontaine. Et on arrive au contrôle 1. Zut. Moins 20 points (10 chacune) on n’a pas tendu le bras. Et voilà qu’arrivent les 5, tendant gracieusement et en cadence le bras droit. Quelle maestria ! Et quelle galanterie, ils nous laissent descendre devant eux jusqu’au contrôle central. Tampon, on repart. Inquiètes, il nous manque toujours l’arbre et la fontaine. Pas de problèmes de navigation. On se
concentre sur la sécurité et le paysage ... Oh, cet arbre là, c’est celui de la photo. Zut, revoilà les 5, ils nous ont vues nous arrêter devant, ils vont nous copier.
Contrôle 3. Bras gauche pour traverser. Non, moins 10 points. Il fallait tendre à droite aussi. Revoilà l’équipe 5 : ronds de bras gracieux, à droite d’abord, puis à gauche bien en rythme. Cette fois, nous les laissons partir les premiers ! Il nous manque encore la fontaine : la voilà en face du château , entre deux beaux platanes. Descente, nous traversons la Véore. Arrêt au stop ! Là, couchés dans la haie fleurie, trois jeunes rient à gorge déployée. C’est drôle ! Maintenant, ça se complique, on ne sait plus très bien par où passer. Et le contrôle secret ? Allez, on monte sur la colline de Beausoleil, on redescend, on hésite. Il faudrait prendre à gauche. Là ou après ? Je consulte la carte. Michèle s’avance. Je la vois qui gesticule : elle a trouvé le contrôle secret ! Tampon. On repart en descente, on est dans les délais : on file quand même à vive allure. A l’arrivée, les “filles” complètent notre feuille de route. C’est tout bon.
Maintenant, les “garçons” nous attendent pour la mécanique et les jeux cyclos. Mécanique : il faut découvrir 6 erreurs sur un vélo. Bon, la selle est à l’envers. Facile. Les pédales aussi, et le réflecteur arrière est blanc : en voilà 3. Nous ne trouvons pas les 3 autres (pourtant, les manivelles sont à 45°). Agilité ; transporter une assiette avec sa “caillette” puis un verre d’eau. On s’en sort bien. Aucun pied à terre. C’est fini pour nous. On regarde les prestations équilibristes des autres équipes, on guette l’arrivée des retardataires, on attend les résultats. On compare, et on rigole bien : eux, ils ont cru que la photo 1 c’était le château, les nuls ! Et ils ont raté le contrôle secret. Et ça râle, ça rouscaille. Enfin les résultats !

Michèle

samedi 3 mars 2001

Quelques photos des jeunes en 2001


Daniel au col du Rousset

Les jeunes de fronts !!!
Marinette (accompagnatrice) ¦ Axel ¦ Charlène ¦ Daniel ¦ Jeanne ¦ Marianne ¦ Sylvain

Loïc -- La traversée du gué de St. Didier -- Axel

Camping de Roybon